Le 28 janvier 2009, j’avais écrit à Jacques BARROT, Vice-président de la Commission européenne pour lui indiquer que j’étais étonné que la réflexion sur la révision de la directive du 24 octobre 1995 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données ait été confiée à un groupe d’experts majoritairement composé de représentants de grandes entreprises américaines et de cabinets d’avocats basés aux Etats-Unis.

Dans sa réponse du 5 mars, Jacques Barrot m’indique ce groupe a été dissous et qu’il a « décidé de procéder à une large consultation qui intègre toute l’expertise relative à ces questions ».