Hier, le Président de la République s’est rendu devant le Parlement, réuni en Congrès, pour rappeler le cap et la volonté de transformer notre pays pour les quatre prochaines années. Ce cap est clair :

→ une économie forte ;
→ une société s’attaquant aux inégalités à la racine ;
→ la construction de l'État-providence du 21e siècle ;
→ une priorité mise sur l’éducation ;
→ le travail comme facteur d’émancipation ;
→ une Europe forte et ambitieuse.

Pour que dans quatre ans, nous nous reconnaissions davantage dans une société plus juste, plus libre, où chacun pourra choisir la vie qu’il souhaite.

Et si le Président a expliqué être pleinement conscient du décalage entre l’ampleur des réformes engagées et les résultats déjà ressentis, on ne peut nier que l’année écoulée est celle des engagements tenus. Notamment en terme de sécurité, d’éducation, de revalorisation du travail, de formation, de logement…

Il a présenté le « projet français » qui met en cohérence l’année écoulée avec les quatre à venir : une économie forte et une société solidaire vont faire, à nouveau, de la France une grande puissance.

Il a dressé le cap des mois et des années à venir :

  • une économie forte grâce à la reprise de l’investissement et grâce au rappel d’une loi très simple : si l’on veut partager le gâteau, il faut d’abord qu’il y ait un gâteau. Ce gâteau est le résultat de l’action des entreprises. C’est pourquoi il est absurde de prétendre qu’aider les entreprises revient à aider les riches : c’est tous les Français que nous aidons en consolidant notre économie ;
  • un projet de société qui s’attaque aux inégalités de destin car ce sont elles qui sont le plus scandaleuses en France. C’est au nom de ce projet que le président de la République fait de l’éducation « le combat de notre siècle », dans la perspective de pouvoir permettre ensuite l’émancipation par le travail.

Le Président a également défendu la construction de l’État-Providence du XXIème siècle :

  • plus universel : permettant de mieux couvrir les risques de chacun face au chômage, indépendamment de son statut (indépendant, agriculteur, CDD, etc.), mais aussi de mieux protéger, lors du passage en retraite, les titulaires de carrières hachées. Il a au passage rappelé que rien ne changerait sur les pensions de réversion ;
  • plus efficace : avec la mise en place du reste à charge zéro pour les soins dentaires, l’optique et l’audition ainsi que la transformation de l’offre de soins sur le territoire qui sera présentée à l’automne ;
  • plus protecteur pour les plus fragiles : en évoquant les situations prioritaires des enfants, des plus pauvres et des plus âgés.

Le Président a appelé à la poursuite de la restauration de l’ordre républicain :

  • sécurité : avec l’augmentation des moyens des forces de l’ordre et la réforme de la procédure pénale pour libérer des forces sur le terrain ;
  • droits et devoirs : avec le service national universel (SNU) qui sera présenté d’ici la fin de l’année : « c’est en connaissant mieux son compatriote que jamais peut-être on n’aurait croisé autrement, qu’on se met en mesure de le comprendre mieux, de le respecter et de sentir ce lien invisible qui fait la communauté de destin d’une nation. »
  • refus de ne laisser personne s’éloigner de la République : à l’automne, le Président donnera à l’islam « un cadre et des règles garantissant qu’il s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République. Nous le ferons avec les Français dont c’est la confession et avec leurs représentants ».

Enfin, le Président a annoncé le combat européen à venir l’année prochaine : « la frontière véritable qui traverse l’Europe est celle qui sépare les progressistes des nationalistes ».

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