Le 13 octobre, le Sénat a adopté – contre l’avis du gouvernement et de la commission des affaires sociales – un amendement au projet de loi portant réforme des retraites que j’avais déposé avec mes collègues Claudine LEPAGE et Monique CERISIER-ben GUIGA afin d’inclure expressément les Français établis hors de France dans le dispositif consistant à dispenser une information sur la retraite.
Ainsi, les assurés sociaux résidant à l’étranger pourront – à partir de 45 ans, puis tous les 5 ans – solliciter auprès de leur caisse de retraite un entretien sur les droits qu’ils se sont constitués dans les régimes de retraite français légalement obligatoires et sur les perspectives d’évolution de ces droits.

Il est essentiel que nos concitoyens de l’étranger puissent connaître leurs droits et mesurer l’incidence sur leur future pension de certains choix de carrière car la plupart d’entre eux ont un parcours professionnel complexe et sont souvent affiliés à plusieurs régimes de retraite.

En revanche, le Sénat a rejeté l’amendement que Claudine LEPAGE, Monique CERISIER-ben GUIGA et moi-même avions déposé afin de permettre à tous les Français de l’étranger ayant validé une durée d’assurance d’au moins deux trimestres de bénéficier d’une information générale sur le système de retraite par répartition. D'après le rapporteur, les Français établis hors de France étant affiliés au régime général seront destinataires de cette information. Je veillerai à ce que cet engagement soit respecté.