J’ai participé hier 24 mars à une réunion au Ministère des affaires étrangères sur la situation des enfants franco-japonais. C’est à l’initiative des associations des pères (SOS Parents Japan, SOS PAPA) que nous nous sommes réunis avec mon collègue Louis Duvernois, le directeur des Français à l’étranger (M. François Saint-Paul), la sous directrice de la protection des personnes (Mme Nathalie Ancel), le centre de crise et la direction d’Asie. Était également présent un représentant de l’association L’enfant et ses droits.

Une bonne trentaine d’enfants enlevés par les mères japonaises sont concernés. Selon les cas, les pères ont des nouvelles de leur enfant mais parfois il n’y a plus de communication ni le moindre contact. Les pères sont donc dans l’ignorance de la situation de leur enfant. De plus, les pères veulent mettre leur enfant à l’abri des risques liés à une reprise de l’activité sismique et aux radiations éventuelles : ils proposent donc d’accueillir en France les enfants et, le cas échéant, leur mère.

Le ministère a demandé aux autorités japonaises de contacter toutes les mères pour avoir des informations et voir si elles étaient prêtes à venir en France avec leurs enfants (quelques unes ont répondu positivement).Il a également procédé à un recensement de tous les enfants et des contacts pris. Après débat et pour pousser les autorités japonaises à être plus actives, il a été décidé de demander à Alain Juppé d’écrire à son homologue japonais pour souligner l’importance de la question. Une réunion avec le ministère de la justice devrait également avoir prochainement lieu. Enfin une réunion d’urgence du comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental sera demandée.

C’est une cause qu’avec d’autres, je continuerai à suivre et à soutenir.