Avant la trêve estivale, les crédits destinés aux organismes locaux d’entraide et de solidarité (sociétés de bienfaisance, maisons de retraite) avaient été brutalement annulés par un simple décret. Le ministère des affaires étrangères avait demandé, sans succès, un dégel de crédits.

Devant les protestations engendrées par cette remise en cause de la politique sociale consulaire en faveur de nos communautés les plus défavorisées, les autorités publiques – Quai d’Orsay et Bercy – avaient fait machine arrière et annoncé le rétablissement des 400.000 euros concernés.

À ce jour, les crédits n’ont pas été rétablis et il semble qu’ils le seraient par une diminution des autres dotations mises à la disposition des consulats.

Je ne peux que m’élever contre une telle astuce comptable, qui se traduit par une diminution des – faibles – moyens budgétaires destinés aux Français établis hors de France. Je souhaite que les 400.000 euros destinés aux OLES soient réabondés par le ministère de l’économie et des finances.