Le 3 octobre, j’ai participé, dans le cadre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, à l’audition de Maurice Gourdault-Montagne, secrétaire général du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, sur le budget 2019 de l’action extérieure de la France.

Vous trouverez, ci-dessous, la vidéo de l’audition ainsi que le compte rendu de mon intervention et de la réponse de M. Gourdault-Montagne.

M. Richard Yung. - Ma question porte aussi sur la baisse de 10 % de la masse salariale. Si je comprends bien, 387 postes supplémentaires proviendront d’autres ministères, qui vous les donneront certainement de bon cœur - ayez tout de même à l’esprit que les crédits correspondants doivent être transmis en même temps... -, et 130 postes disparaîtront. J’espère au moins que les 10 % ne s’appliqueront pas aux 387 postes en plus. Allez-vous modifier la carte des ambassades et des consulats en transformant certains postes ? Souhaitez-vous plutôt créer des postes communs avec d’autres pays ? Comptez-vous jouer sur le facteur du glissement « vieillesse technicité » (GVT), sur la formation ou sur certaines indemnités, parfois importantes et variables selon les pays ?

[...]

M. Maurice Gourdault-Montagne. - [...] Monsieur Yung, faut-il modifier le réseau consulaire ? La question se posera nécessairement à un moment. J’ai aussi parlé du service à rendre aux Français, de notre mission de service public qui a été fixée dans le programme Action publique 2022. Nous allons aussi nous appuyer sur ce point d’appui pour nous adapter aux 25 millions de touristes français. En un an, 110 157 actes d’état civil ont été réalisés, dont 15 507 ont été dressés par les consulats, ce qui représente un travail considérable. À cela, il faut ajouter 684 changements de nom, 93 966 actes transcrits. Les Français de l’étranger attendent ce service ; à nous de voir, selon les possibilités offertes, la meilleure manière de le rendre, car dans les grands pays où les Français sont nombreux, la demande est forte. Le dialogue que nous entretenons avec les élus, en particulier les sénateurs représentants les Français de l’étranger, est extrêmement utile pour fixer des priorités conjointement avec la représentation nationale.