A mon arrivée le 1er avril, je suis accueilli par Christian Ramage, consul général adjoint et par mon ami René Aicardi, conseiller AFE de la circonscription.
Le soir, réunion de section au bar « le rideau » tenu par Christophe, l’un de nos membres. Débat avec une vingtaine de nos camarades sur les élections présidentielles en France.

Le lendemain, rencontre avec Jean-Pierre Thebault, consul général. Nous faisons le point sur les différents dossiers en cours dont le plus important est celui de l’extension du lycée. Elle semble possible avec l’appui des autorités, le financement étant assuré par les parents d’élèves. Il semble que les relations entre le lycée et l’AEFE restent marquées par une certaine froideur voire méfiance.
L’évolution politique de la zone spéciale est plutôt encourageante en particulier à la suite de la réélection récente, dans des conditions relativement démocratiques, de Donald Tsang comme leader de Hong Kong.
Nous faisons ensuite le point sur la situation économique avec Jean-Claude Bernard, chef de la Mission économique. La reprise est au rendez vous après plusieurs années difficiles et les entreprises françaises y prennent pleinement leur part.

Après un déjeuner offert par le Consul général adjoint avec Catherine Sagnelonge, vice-consule, René Aicardi, David Santandreu, secrétaire de l’ADFE, Philippe Dova, représentant des Conseillers UFE, nous visitons la chancellerie et ses différents services : visas, l’immatriculation, état-civil. 
Présentation ensuite des activités de l’Alliance française avec M. Rolot son délégué général, le responsable de CampusFrance, M. Prashanth, et la responsable de  la langue française, Sylvie Tourpin. Il est encore trop tôt pour faire un premier bilan du regroupement d’EduFrance, d’Egide et du CNOUS dans le nouveau GIP mais il semble que cela se traduise par de nets progrès dans l’accueil des étudiants étrangers en France.

Le soir réception offerte par le Consul général et Mme Thébault en leur résidence du Peak avec des représentants de la communauté française.

Le 3 avril,  petit-déjeuner avec des représentants de la Chambre de commerce française de Hong-Kong : Richard Burton, son président, Benoît de Ruffray, directeur de Dragages, Xavier Jacquemain, directeur opérationnel de la Société Générale Asie-Pacifique, Kin-Lap Ho, vice-président , Henry Fok Ying, et Pascale Dutronc, directrice.
Thèmes abordés :

  • l’avenir de la négociation relative à une convention fiscale entre HK et la France. Elle achoppe sur plusieurs difficultés : le niveau de protection des données personnelles et le peu d’intérêt pour la plupart des résidents français. Dans le domaine fiscal il faut également relever la majoration de la fiscalité pour les loyers non encaissés en cas d’occupation gracieuse d’un logement en France (un dossier me sera envoyé pour que je relance le ministère des Finances).
  • l’évolution du rôle respectif des Missions économiques et de l’établissement Ubifrance , les premières gardant les fonctions régaliennes et le second le service aux entreprises. Il faudrait clarifier les rôles respectifs d’Ubifrance et des CCIF pour éviter une concurrence inutile et inefficace. Sera-t-il possible des rapprocher d’ici quelque temps ?
  • peu de remarques sur le niveau de la protection de la propriété industrielle à HK sinon dans le domaine de la registration des marques
  • nos hôtes enfin déplorent la très mauvaise qualité de l’accueil des vols d’Asie à Roissy : queues interminables et mal organisées devant la police, attente excessive des bagages, …. Je vais écrire à Aéroport de Paris sur cette question.

Visite au centre d’études français sur la chine contemporaine (CEFC, http://www.cefc.com.hk/) avec Sebastien Veg et Anne-Laure Delatte, chercheurs.  Le centre accueille 3 chercheurs permanents  pour 3 ans, et 4 doctorants après « appel d’offres » des thèmes d’études qu’ils proposent. Son budget de fonctionnement est de l’ordre de 250000 euros. Le centre est suivi et évalué par un comité scientifique à Paris. Plusieurs questions se posent : quelle est l’évaluation exacte qui est faite, pourquoi le centre ne reçoit-il pas de commandes du MAE dans sa spécialité, n’est-il pas possible de regrouper les formations et les chercheurs dans ce domaine, à commencer par les universités et le CNRS ?

Déjeuner avec Jacques Soulillou, conseiller de coopération scientifique et culturelle, au cours duquel nous faisons un tour des points difficiles de son secteur.

L’après-midi, visite de la belle librairie française « Parenthèses »  tenue depuis 20 ans par Madeline Progin.

Le soir, dîner au Club des hommes d’affaires, offert par M. Ho, par amitié pour la France, à  plusieurs de ses et de nos compatriotes.