Nous sommes accueillis à l’aéroport par M. Emmanuel Beth, notre ambassadeur, Mme Claudie Bucaioni, consule, et notre ami Daniel Granier, conseiller AFE.

L’ambassadeur fait le point sur la situation au Burkina Faso et dans la sous région (Mali, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, ...). Le Burkina accueille plusieurs dizaines de milliers de réfugiés touaregs venant du Nord, dans des camps ravitailles par le PAM et déploie de grands efforts de médiation (M. Djibrill Bassolé, ministre des affaires étrangères burkinabé). La situation politique intérieure connaît des tensions sociales mais l’opposition politique n est pas prête pour l’échéance de 2015 (fin du mandat de Blaise Compaoré).
L’économie se développe même si le pays reste un des plus pauvres du monde (le cours du coton est très haut et la production de l’ordre de 430000 tonnes), les mines sont en hausse (40 tonnes d’or mais sans aucune entreprise française).

Nous visitons ensuite le consulat sous la conduite de Mme Claudie Bucaioni, consule de France. Parmi les questions évoquées avec elle même et son équipe : la lourdeur du logiciel Ariane pour l’enregistrement des Français de passage, la fraude documentaire, la perte d’un agent aux visas qui rend la gestion difficile.

Déjeuner Avec M. Diallo Hama, député maire de Dori dans le nord-est du pays et candidat à la dernière élection présidentielle contre Blaise Compaoré (parti démocratique socialiste-Metba).
Nous parlons beaucoup de la situation malienne et sahélienne.

L’après midi, rencontre avec les membres d’un club des affaires franco-burkinabé (deux membres seulement sont venus).

Le soir réunion publique avec 60 Personnes sur le thème du changement en France et pour les Français à l’étranger au cours de laquelle le candidat à l’élection législative explique sa vision des choses, les méthodes de travail qu’il entend appliquer s’il est élu député ! Puis, pot à l’Institut français jusqu’à tard dans la soirée !

Samedi 12 mai

La journée a commencé par un petit déjeuner avec le représentant de l’Union Européenne qui nous a expliqué la mise en place du Service d’action extérieure de l’Union qui reprend les activités du Haut représentant, du commissaire Relex, de la présidence tournante du conseil des ministres (affaires générales et diplomatiques) et le secrétariat du Conseil de Défense.
La représentation gère les crédits du FED national (700 millions d’euros sur 6 ans) et régional (500 millions d’euros sur 7 ans)

Ensuite l’équipe de campagne du candidat s’est réunie (voir photo ci-dessous).

Pour finir, nous sommes reçus par le Président Blaise Compaoré à la présidence pour parler de la situation au Mali.

Ouagoudougou mai 2012