Le 15 mai, nous nous avons été accueillis à Beyrouth par Cécile Longé, Consule générale, et Ève el Mokaddem et Walid el Dahouk, tête et second de notre liste « Français du Liban, partageons le même horizon » aux élections consulaires.


Devant l'affiche, rouge, de la liste, les trois premiers candidats :
Ève el Mokaddem, Walid el Dahouk, Julie Vautard

La consule générale a rappelé qu’il y avait au Liban quelque 23 000 Français inscrits, un chiffre en augmentation de 4 % chaque année. 55 000 enfants sont scolarisés dans nos établissements, parmi lesquels 6 lycées conventionnés, la plupart des écoles étant gérés par la MLF. La demande de bourses est importante, mais l’enveloppe de bourses a diminué cette année de 400 000 €, soit 1/10ème, et seulement 1400 bourses ont pu être attribuées. Un autre problème vient de ce que les établissements conservent pour eux les bourses d’entretien. Le consulat traite 40 000 demandes de visas par an.

J’ai tenu une permanence à laquelle sont venus une dizaine de nos compatriotes.

Le comité de campagne avait ensuite organisé à l’Institut Français une réunion avec les leaders d’opinion des Français du Liban : maires, hommes d’affaires, professeurs d’université, médecins, journalistes de Beyrouth, de Tripoli, et du sud du pays. Cette réunion, très riche en échanges, a permis de démonter des rumeurs et attaques contre la gauche, et de mettre en lumière les points essentiels du programme de notre liste.


Roger Jawish, Richard Yung, Ève el Mokaddem


Réunion des leader d'opinion

Un apéritif amical a réuni chez notre camarade Roger Jawish les candidats de la liste, et les sections PS et ADFE. Cela a été l’occasion de féliciter les deux organisations, et en particulier la section PS, pour avoir su maintenir l’unité de la gauche. Un dîner chaleureux a terminé la soirée.


Apéritif chez Roger Jawish avec les candidats de la liste et la section PS

Le lendemain 16 mai j’ai donné une interview d’une dizaine de minutes à la chaîne de télévision Future, portant sur les enjeux de l’élection des conseillers consulaires et défendant le vote pour la liste de gauche menée par Ève el Mokaddem et Walid el Dahouk.

Nous avons ensuite rencontré notre ambassadeur Patrice Paoli. Il a insisté sur le sérieux et l’efficacité du plan de sécurité, et quant aux établissements d’enseignement, a souligné la difficulté de recrutement des enseignants titulaires français (niveau de l’ISVL).

Nous avons visité l’Hôtel-Dieu de France, le premier CHU de Beyrouth par son importance (430 lits) et le nombre de médecins (220), et dont le terrain appartient à la France. L’établissement est conventionné avec la CFE, ce qui permet aux patients affiliés à cette caisse de ne payer que le ticket modérateur. Le docteur Elie Rizkallah, directeur médical, a fait remarquer que les soins étaient parfois facturés en-dessous de leur coût réel, et que des médicaments étaient remboursés au tarif français alors que certains sont plus chers au Liban. Il a d’autre part déploré que les spécialisations en France soient permises aux étudiants libanais mais pas aux Français ayant fait leurs études médicales au Liban.

L’après-midi nous avons visité le bel Institut Français de Deir el Qamar sous la conduite  du metteur en scène Michel Khatfar qui fut pendant plusieurs années le président du festival de Deir el Qamar et traducteur de plusieurs ouvrages importants.


Institut Français de Deir el Qamar avec Michel Khatfar

Enfin, avec les cinq premiers candidats de la liste conduite par Ève el Mokaddem, nous avons animé une réunion publique dans la ville de Tyr, à laquelle participaient une vingtaine de personnes venues s’informer sur le rôle des conseillers consulaires et le programme de la liste de gauche.