Moins 50% sur ses indemnités dès le premier jour d’arrêt maladie, et rapatriement au bout de six mois pour les expatriés avec l’annulation du contrat de l’AEFE (Assemblée pour l’Enseignement Français à l’Etranger). Ce sont les conditions auxquelles sont soumis les personnels des établissements d’enseignement français à l’étranger.

J’ai profité de l’assemblée plénière de l’AFE pour interroger la pertinence de l’article 15 du décret n° 2002-22 du 4 janvier 2002 qui fixe ces règles. Une grande part des personnes concernées sont mariées à des nationaux et ont des enfants dans leur pays de résidence. Il parait donc absurde de les obliger à rentrer en France, et à laisser leur famille, pour se faire soigner.

L’AEFE, consciente de cette incohérence, nous a informés qu’elle avait proposé une modification de ce décret au Ministère des Affaires Etrangères en juin 2006, mais que celle-ci était encore à l’étude. Nous espérons qu’elle se fera rapidement.

Richard Yung