Le 12 février dernier, le ministre des affaires étrangères et du développement international, Laurent FABIUS, et son homologue québécoise, Christine SAINT-PIERRE, sont parvenus à un accord de principe sur « les grandes lignes d’une entente en matière de mobilité étudiante au niveau universitaire ».

Cet accord fixe notamment les nouvelles conditions d’inscription applicables aux étudiants français dans la Belle Province.

À compter de la prochaine rentrée universitaire (septembre 2015), les nouveaux étudiants français qui s’inscriront à un programme de premier cycle ne bénéficieront plus du régime préférentiel en vigueur depuis 1978. Ils devront payer, pour la durée de ce programme, des droits d’inscription équivalents à ceux qui sont réglés par les Canadiens non québécois. Ces frais de scolarité - environ 4.600 euros - resteront néanmoins inférieurs à ceux auxquels sont assujettis les étudiants étrangers qui n’ont pas la nationalité française.

Pour leur part, les étudiants français déjà inscrits dans une université québécoise - tous cycles confondus - continueront de payer les mêmes droits de scolarité que les étudiants québécois, et cela jusqu’à la fin de leur programme d’études. Pourront également bénéficier des tarifs préférentiels « tous les nouveaux étudiants français désirant entamer des études de deuxième et troisième cycles ».

L’accord formel doit être signé « dans les meilleurs délais », sans doute à l’occasion de la visite à Paris du Premier ministre du Québec, prévue le mois prochain.

Voir aussi mon article du 7 novembre 2014.