Mesdames et messieurs les administrateurs,

J’avais fait devant vous, lors du CA de juillet dernier, un long point d’information pour détailler les effets de la crise de la COVID 19 sur le réseau et la politique mise en œuvre par l’AEFE, avec le soutien déterminé de l’État et de notre ministère de tutelle en particulier pour y répondre. Cette crise est malheureusement loin d’être derrière nous et Je souhaiterais aujourd’hui vous donner une photographie du réseau quelques semaines après la rentrée, rappeler l’action de l’Agence dans les trois derniers mois pour le soutenir et souligner les enjeux de cette année scolaire si incertaine telles que nous les analysons. Je crois ces éléments d’information et d’analyse indispensables à la bonne compréhension des délibérations que nous proposons à votre approbation à l’occasion de ce CA extraordinaire.

Pour résumer la situation à la date d’aujourd’hui, je dirais que la rentrée, bien qu’extraordinairement compliquée, s’est plutôt bien passée, avec une situation en termes d’effectifs scolarisés moins mauvaise que ce nous pouvions craindre ce qui est une base appréciable pour affronter l’année scolaire très complexe qui nous attend. Pour autant, nous nous gardons de tout optimisme excessif car ce constat provisoire est fragile, soumis aux très fortes incertitudes qui pèsent sur les établissements scolaires du fait de la crise sanitaire et plus encore des crises économiques et sociales qui progressent partout.

1 - En termes opérationnels, je veux tout d’abord saluer le travail considérable et remarquable réalisé durant tout l’été par les équipes de direction dans tous les établissements du réseau pour préparer la rentrée avec le soutien de l’AEFE depuis le mois de juin, en particulier de la DRH et de notre nouvelle direction de l’enseignement, de l’orientation et de la formation.

Travaillant sur la base des trois scenarii de fonctionnement détaillés par la DEOF en juin (présentiel, distanciel, hybride), qui ont donné un cadre de réflexion commun, les chefs d’établissement ont pu finaliser dans les jours précédant la rentrée les protocoles sanitaires et les modalités de fonctionnement finalement retenues en lien avec les représentants de la communauté scolaire. Le processus est nécessairement déconcentré compte tenu de la diversité des réglementations fixées par les autorités locales dans les 139 pays où le réseau d’enseignement français se développe. Il y a eu fort heureusement peu de ratés et nous avons insisté auprès des équipes sur la nécessité de renforcer le dialogue, dans le cadre des instances, pour construire un consensus autour des modalités retenues. Cette démarche inclusive, absolument essentielle, sera fondamentale tout au long de l’année.

En termes de gestion des ressources humaines, notre DRH – pour la gestion de l’arrivée en poste des expatriés- et les établissements – pour l’arrivée des nouveaux personnels recrutés locaux, y compris les futurs résidents – ont affronté des situations particulièrement complexes du fait de la très forte perturbation du trafic aérien et des règles de quatorzaine imposées dans de nombreux pays. S’agissant des personnels déjà en poste, nous leur avions indiqué en juin qu’ils devaient intégrer les contraintes réglementaires dans la planification de leurs projets de mobilité et nous avons constaté le très grand sens de leur responsabilités professionnelles dont la quasi-totalité a fait preuve, malgré le désagrément que cela pouvait provoquer. Je veux ici remercier les 5956 personnels de l’agence en poste dans le réseau. Je me félicité également que le travail entrepris il y a un an avec la DGRH du MENJ, que je remercie, ait permis cette année de n’avoir aucun refus de renouvellement de détachement, ce qui a été particulièrement précieux en cet été si compliqué.

Grâce à cette mobilisation collective, aucun établissement du réseau n’a vu sa rentrée gravement perturbée par des problèmes RH. Au 1er septembre, la situation était la suivante :

  • nouveaux personnels expatriés : 9
  • nouveaux personnels titulaires : 67

À ce jour, la situation est la suivante :

  • nouveaux personnels expatriés : 2
  • nouveaux personnels titulaires : 11

Il est à noter toutefois qu’un plus grand nombre de postes de résidents que les années précédentes n’a pu être pourvu en raison notamment de désistements tardifs dus très certainement aux contraintes fortes provoquées par la crise sanitaire. 218. Ces absences ont dû être compensées par des recrutements locaux, parfois difficiles. Ce phénomène devra être suivi avec attention dans le cadre de la prochaine procédure de recrutement.

2 - S’agissant des conditions de rentrée, début septembre nous avons pu constater avec un certain soulagement que 50% des établissements avaient pu rouvrir en présentiel (notamment la quasi-totalité du réseau européen mais aussi les trois-quarts des établissements d’Asie ou les deux tiers du réseau africain). Cependant un tiers des écoles avaient repris en distanciel (la totalité du réseau au Moyen-Orient et Proche-Orient, la plus grande partie du réseau des Amériques avec un situation particulièrement difficile pour les établissements d’Amérique latine fermés depuis la mi-mars et notamment ceux du rythme Sud). 16% des établissements fonctionnaient avec un système hybride qui est incontestablement le plus difficile à mettre en œuvre, parfois source de tensions locales que nous nous sommes attachés à réduire en conseillant les équipes. Aujourd’hui, la situation s’est globalement améliorée puisque « seulement » 22% du réseau est encore en distanciel, avec des perspectives de réouvertures dans les prochaines semaines pour plusieurs établissements en Afrique et en Amérique latine. Mais cette évolution est fragile. Chaque jour, des protocoles sanitaires et pédagogiques doivent être revus au regard de l’évolution des réglementations nationales. L’apparition de cas de COVID parmi les élèves ou les équipes amènent à fermer des classes et parfois des établissements pour au moins quinze jours, obligeant à un retour en enseignement en distance. Ce sera malheureusement une réalité qui va toucher le réseau pendant de longs mois encore, qui oblige à beaucoup de réactivité et est très exigeante pour les équipes pédagogiques. La qualité du dialogue au sein des établissements, avec l’appui de l’agence et des postes diplomatiques dont je veux saluer l’action aux côtés des équipes de direction, est, je le redis, la clé de la réussite.

Ceci se traduit dans l’ambiance globale que nous notons en cette rentrée. L’inquiétude et le stress sont palpables partout et nous nous efforçons d’accompagner les équipes pour le diminuer. Dans ce contexte, nous avons lancé une enquête dans l’ensemble du réseau pour évaluer les réussites de l’enseignement à distance et les points à améliorer. Préparée dans le dialogue avec les fédérations de parents et les organisations syndicales, que je remercie pour leur engagement à nos côtés, cette enquête permettra, dans chaque établissement, de dresser un bilan de l’EAD tourné vers l’avenir pour travailler les pistes d’amélioration de ce dispositif qui devra sans doute être encore mis en œuvre dans de nombreuses écoles.

La travail accompli en amont de la rentrée, le soutien manifesté auprès des familles françaises et étrangères en difficulté grâce au plan décidé par nos autorités au printemps et à la loi de finances rectificative n°3 voté le 30 juillet dernier (nous y reviendrons dans le cadre de ce CA), et la plus grande réouverture du réseau ont permis de limiter la baisse des effectifs en cette rentrée alors que les analyses conduites avec les établissements en juin dernier nous faisait craindre une diminution d’au-moins 12.000 élèves sur les 368 000 scolarisés.

3 - Quelques chiffres à fin septembre, sur la base de l’enquête expresse de rentrée, dans l’enquête des résultats de l’enquête lourde en cours :

  • la baisse globale des effectifs dans le réseau est limitée à 3600 élèves environ, soit -1%. Et aucun établissement n’a fermé durant l’été.
  • ce chiffre global doit cependant être nuancé de trois façons:
  • d’une part, à périmètre constant par rapport aux effectifs de fin juin, la diminution est plus marquée, de l’ordre de 8000 élèves, moindre néanmoins que ce que nous pouvions craindre
  • cette baisse est compensée par l’extension du réseau durant l’été (12 établissements homologués supplémentaires, 5000 élèves supplémentaires grâces également aux extensions d’homologations), qui témoigne de l’attractivité maintenue de l’enseignement français.
  • enfin, si 40% des établissements ont des effectifs stables ou en augmentation, 60% accusent une baisse de l’ordre de 14.000 élèves. La plupart ont heureusement des diminutions limitées mais un tiers des établissements connaît une baisse supérieure à 5%, avec pour quelques écoles des diminutions dramatiques qui peuvent atteindre plus de 30, voire 40%. S’agissant de petites écoles en général, il y a une fragilisation incontestable qui requiert toute notre attention cette année pour éviter que leur pérennité soit menacée. Nous y reviendrons lors de l’examen de la deuxième phase du plan d’urgence.

Ces chiffres doivent être pris avec toutes les précautions d’usage dans l’attente des résultats de l’enquête lourde.

Quelques autres leçons que nous pouvons tirer à ce stade :

  • par catégories d’établissements: les EGD résistent plutôt bien, avec une baisse des effectifs limitée à -0,8%. Les établissements conventionnés souffrent en revanche davantage avec -4,2%. Ceci doit être souligné car si cette baisse est confirmée, elle aura aussi des conséquences sur les recettes de l’Agence en 2021 (baisse de la PFC assise sur le chiffre d’affaire des EGD et des conventionnés). Les partenaires connaissent une croissance de leurs effectifs, tirés il est vrai par les nouvelles homologations de l’été qui concernent essentiellement cette catégorie d’établissements.
  • par nationalité: ce sont surtout les élèves français qui manquent à l’appel en cette rentrée (presque 7000 de moins, -5,4%), très majoritairement des expatriés n’étant pas revenus de congés ou ayant renoncé à un départ à l’étranger compte tenu des incertitudes pesant sur les conditions de scolarisation. Cette analyse est confirmée par les baisses encore plus marquées dans les régions où les expatriés représentent une part importante des effectifs scolarisés : -8,2% en Afrique ; -9,4% en Asie ; -10,3 % au Moyen-Proche Orient ; -5,7% en Asie (baisse moindre que prévue en juin grâce aux réouvertures en présentiel plus importantes que prévu). Les étrangers tiers voient leur nombre également diminuer (-1,4%) pour des raisons similaires. En revanche, les élèves dits « nationaux » voient leur nombre augmenter (+1,8% ; +3600). Il y a donc une bonne résistance des effectifs « stables », avec la perspective d’un retour dans les prochains mois ou l’année suivante d’une partie des expatriés.
  • par zones géographiques: on soulignera la forte croissance des effectifs scolarisés au Maghreb, porté par la croissance des homologations en Tunisie et au Maroc mais aussi la très bonne résistance des établissements existants (+ 3500 élèves ; +5,9%). La zone Europe enregistre une légère baisse (-0,6%). L’Afrique, les Amériques et l’Asie enregistrent des baisses comprises entre 3,3% et -4,5%, chiffres à confirmer par l’enquête lourde (les retours provisoires sont par exemple très encourageants pour l’Afrique). A noter enfin la situation un peu paradoxale de la zone MoyenOrient / Proche-Orient où la baisse n’est « que » de -1,6% (-1500) en dépit de la crise qui secoue le réseau libanais (qui perd plus de 3000 élèves sur 62000). Ceci s’explique d’une part par la forte croissance du réseau en Egypte, d’autre part par le report d’une partie des élèves libanais sur des établissements de la zone (Egypte, Emirats arabes unis notamment).
  • enfin, par niveaux: c’est sans conteste le Premier degré, et en particulier les maternelles qui souffrent le plus en cette rentrée (-3,2% en général, -7,2% pour les maternelles).Ce constat est le plus inquiétant pour l’avenir, tant du point de vue pédagogique (notamment pour l’apprentissage de la langue française par les plus jeunes non francophones) que par son impact durable sur les cohortes. Le second degré bénéficie en revanche de l’effet de cohorte, des bons résultats de l’enseignement à distance et d’un engagement de long terme dans notre système éducatif.

4 – Quelques autres actualités et perspectives pour conclure

Le Liban tient une place spécifique, tant du fait de la gravité de la crise qui touche les Libanais que de l’importance de ce réseau national pour l’enseignement français. Un dispositif spécifique a donc été mis en place, renforcé à la demande du Président de la République à la suite de son déplacement à Beyrouth au lendemain de l’explosion qui a ravagé le centre-ville. Plus de 20 M€ sont consacrés au soutien des familles françaises et étrangères et aux établissements. Nous y reviendrons dans la présentation de la délibération spécifique consacrée au Liban.

Dans cette crise, nous avons aussi porté une attention particulière à la situation des établissements de la MLF au Liban et en Éthiopie fragilisés par la crise ou par les effets des variations importantes du taux de change. Jointes aux mesures prises en faveur des familles scolarisés dans les établissements en pleine responsabilité ou du réseau OSUI, ces mesures représentent un soutien de l’ordre de 7 M€ sous forme principalement d’annulation de la PRR. Des informations vous ont été transmises il y a quinze jours à ce propos, conformément à la délibération du CA de juillet. En l’absence de réaction de la part des administrateurs, l’annulation de la PRR est validée.

Les travaux de la CNB se sont tenus les 30 septembre et 1er octobre dernier. La CNB a pu examiner, poste par poste, les dossiers validés durant l’été, tant pour les recours gracieux du 3e trimestre que pour les résultats des CCB du printemps. Les décisions prises ont été approuvées par les membres de la CNB, après explication notamment du taux important de rejet des recours gracieux (40%). À l’issue de ces travaux, 2058 dossiers de recours gracieux ont été confirmés pour un montant de 1,54 M€. 102,6 M€ (92,6 M€ en CCB1 du rythme N ; 10 M€ en CCB2 du rythme S) ont été validés. La consommation est donc au-delà des crédits initialement votés en budget 2020. Je souhaite remercier tout particulièrement l’équipe de l’aide à la scolarité, dirigée par L. Sisti, pour le travail exceptionnel conduit durant tout l’été qui a permis de répondre à toutes les familles pour la rentrée scolaire, en dépit de la transmission décalée de deux mois des travaux des CCB et des plus de 2500 dossiers de recours gracieux transmis en mai.

S’agissant des résultats définitifs du baccalauréat, Ils sont excellents comme chaque année, avec 99% de réussite à la session de juin et un taux de mentions particulièrement élevé (32,9% de mentions TB (contre 26,7% l’année précédente),28 % de mentions B (contre 25,1% l’année précédente),24,7% de mentions AB (contre 24,9% l’année précédente. Le dialogue conduit avec les services du MENJ durant l’été a également permis une bonne prise en compte des difficultés rencontrés par les élèves du rythme Sud. Deux arrêtés du 8 septembres 2020, l’un pour le bac, l’autre pour le DNB permettent une prise en compte du contrôle continue sur les deux derniers trimestres pi du deuxième semestre de l’année. À noter enfin la charge exceptionnelle en cette rentrée de l’organisation du baccalauréat pour les candidats libres, en particulier s’agissant de l’Algérie. (2500 candidats libres supplémentaires). Je salue le travail accompli par les établissements d’accueil, avec le soutien des postes diplomatiques, ainsi que par les équipes de correcteurs mobilisés partout dans le réseau malgré le travail de rentrée. La situation de l’Algérie appelle une réflexion conjointe avec le MENJ et le MEAE pour voir comment limiter la charge sur l’établissement d’Alger à l’avenir.

S’agissant de l’orientation, 12 700 élèves ont participé à la procédure, soit 1500 de plus que l’an passé et 97% d’entre eux ont reçu une proposition d’admission. Parmi ceux-ci, 9 150 ont accepté une proposition d’admission sur Parcoursup, (700 de plus qu’en 2019), dont 58% sont étrangers. 61% font le choix d’une filière universitaire, 10% une CPGE, 10% une école de commerce et 9% une formation d’ingénieur. Le taux d’attractivité, en cours de calcul, devrait être en augmentation significative par rapport à 2019, confirmant l’amélioration année par année de l’attractivité de l’enseignement supérieur français pour les élèves issus du réseau de l’EFE, conformément à l’un des objectifs du COM échu. Les nouveaux étudiants ont été suivis durant tout l’été par l’équipe du SORES.

Pour les BEM, sur les 573 candidatures présentées par les établissements et les postes diplomatiques (+40 par apport à 2019). 187 lauréats sélectionnés, issus de 76 pays et de 135 établissements. 61% de filles. 20 désistements recensés cette année (moins que les années passées malgré le contexte). Tous ont été remplacés par des lauréats de liste complémentaire.

Pour les mois qui viennent, au-delà des différents enjeux tracés précédemment, deux sujets vont retenir particulièrement notre attention :

  • la construction du budget 2021, que nous vous présenterons en novembre prochain, particulièrement complexe compte tenu de l’impact qu’aura la baisse des effectifs dans les EGD et surtout les conventionnés sur les recettes de l’agence, et sur l’accompagnement prévisible des établissements les plus fragiles. Dans les EGD, sans attendre la nouvelle circulaire sur les instances, les chefs d’établissements ont été invités à échanger avec les membres du CE sur les enjeux budgétaires des années à venir en amont de la présentation du budget 21.
  • la situation des personnels expatriés et résidents soumis à de très fortes contraintes en termes de mobilité dans de nombreux pays. Il n’y a pas de réponse simple à cette problématique extraordinairement complexe que nous allons suivre avec la plus grande attention dans le cadre du dialogue social.

Pour conclure, concernant les services centraux de l’Agence, le nouvel organigramme est entré en vigueur le 1er septembre dernier, sans difficultés majeures, avec un travail d’adaptation des process qui va se poursuivre dans les prochains mois. Des ajustements, notamment en termes de RH, pourront être envisagés. Vous le savez, cette nouvelle organisation s’inscrit dans le cadre du plan de développement de l’EFE, en permettant à l’agence un pilotage plus dynamique adapté aux nouveaux objectifs et missions au bénéfice de tous les établissements, quel que soit leur statut (accompagnement du développement du réseau, renforcement de l’action de formation des personnels…etc). L’organigramme est désormais resserré autour de de quatre directions : la DRH (gestion des personnels, administration suivi, formation) ; la Direction des Affaires Financières - DAF (budget, commande publique, dialogue de gestion avec les établissements en gestion directe) ; la Direction du développement et de l’Appui au réseau – DDAR, nouvelle direction pour accompagner la volonté de développement du réseau, regroupant les secteurs géographiques, le service de l’appui et du développement du réseau, l’immobilier et l’aide à la scolarité ; la Direction de l’Enseignement, de l’Orientation et de la Formation - DEOF, nouvelle direction regroupant les bureaux du pilotage et de l’homologation des établissements, de la formation et de l’innovation, du parcours des élèves et de l’orientation et des événements et de la valorisation du réseau.

Le secrétariat général coordonne l’activité de tous les services de l’Agence. Lui sont également rattachés plusieurs services ressource à vocation transversale : affaires générales, affaires juridiques, département des systèmes d’information, cellule audit et cellule de contrôle de gestion et de données statistiques.

L’agence comptable principale, qui coordonne également les agents comptables secondaires du réseau des EGD, rapporte directement au Directeur.

Un service des relations extérieures est créé auprès du directeur. Composé de trois conseillères, il définit la politique de communication de l’Agence, gère les relations institutionnelles (en particulier avec les élus) et la politique de sécurité de l’AEFE et du réseau.

Mesdames et messieurs les administrateurs, notre agence a, je crois, bien affronté la situation extraordinairement complexe dans laquelle est plongé tout le réseau en apportant un soutien à l’ensemble des établissements et des familles. Elle va continuer à le faire bien entendu, dans une approche déconcentrée indispensable à la construction des réponses adaptées. Nous mettrons en valeur ce réseau exceptionnel fin novembre prochain, dans le cadre de la 4e semaine des lycées français du monde, qui aura pour thème : « Citoyennes et citoyens, égaux et solidaires : l’enseignement français pour relever les défis de demain ».

Je veux cependant souligner la charge exceptionnellement lourde qui pèse sur tous les personnels du fait de la mise en œuvre du plan de soutien et de l’ensemble des mesures prises pour accompagner les établissements. Nous y sommes attentifs mais je me dois d’en informer les administrateurs, que je remercie pour leur soutien public apporté à l’AEFE, alors que nous sommes aussi touchés par les effets perturbateurs de la crise de la COVID, avec plusieurs personnes tombées malades dans les dernières semaines à Paris et Nantes, et de nombreux cas contact concernés ensuite par des mesures de septaine. Conformément aux instructions de la ministre de la fonction publique, nous allons renforcer le recours au télétravail, déjà en forte augmentation depuis la rentrée, dans la limite maximum de trois jours par semaine, en assurant un fonctionnement en brigade qui permette de limiter les risques pour les agents comme pour le bon fonctionnement de l’agence. Les dotations supplémentaires en matériels itineo, dont je remercie vivement le MEAE, nous permettre d’ores et déjà de garantir un meilleur fonctionnement qu’au printemps dernier. Pour les personnels devant venir impérativement dans les locaux de l’agence, les horaires de travail sont modifiés pour éviter de prendre les transports en commun aux heures de pointe.

Je vous remercie et me tiens à votre disposition pour répondre à vos éventuelles questions.