Élisabeth Burg nous a quittés le 25 janvier. Elle fut de tous les combats en France et à l’étranger, toujours engagée et juste.

Élisabeth Burg Élisabeth Burg a travaillé comme permanente à la Fédération des Français à l’Étranger du PS à partir de 1990, juste après que je prenne la responsabilité de la Fédération. J’étais à l’époque à Munich et donc une grande partie de son travail devait se faire de manière autonome. J’ai toujours eu une confiance totale en elle et j’ai eu raison. Elle faisait tourner la machine comme une horloge, envoyant les circulaires, répondant aux secrétaires, à tous ceux qui s’adressaient à nous, organisant les bureaux fédéraux, ...

À un moment, nous avons été « chassés » de la rue de Solferino (pour travaux). Pendant un mois environ, nous n’avions plus de point de chute, elle avait dû entasser toutes les archives et tous les dossiers en cours de la FFE dans sa petite voiture ; nous appelions cela en riant « la Fédération mobile ». Nous avons ensuite été hébergés par la Fédération de Paris dans le nord de Paris, où elle s’est installée en nouant d’excellentes relations avec les permanents de la Fédération de Paris. Peut-être étaient-ils moins engagés qu’elle dans leur travail, mais j’ai vu le coup où elle allait s’occuper en plus de la Fédération de Paris !

Elle a ensuite rejoint le Bureau Fédérale où elle a occupé la fonction centrale de trésorière. Elle le faisait avec son énergie et son respect de l’équité, au grand déplaisir de tous ceux qui avaient pris de mauvaises habitudes : les mauvais payeurs qui sont nombreux, ceux qui achetaient des cartes en vue des congrès, ...

Par sa rectitude, par la famille exemplaire qu’elle a fondée avec Jean Marie, devenu un ami, elle était pour nous tous un exemple exceptionnel. Je les avais retrouvés à New York, en plein ciel dans leur appartement où beaucoup de jeunes venaient pour discuter puis à Paris et à Toulon.

Ses obsèques ont lieu aujourd’hui à la Seyne-sur-Mer. Nous pensons à elle, à Jean Marie et à sa famille.

Richard Yung