Le 12 octobre 2007, Thérèse Paraiso, secrétaire générale de l’ADFE et vice-présidente du Conseil d’administration du Centre, et moi-même avons visité le CEFR de Vaujours (Centre d’entraide aux Français rapatriés, 3 route de Courtry, 93410 Vaujours, tel.: 01 64 67 68 70). Nous y avons été accueillis par M. Casamitjana, Président du Conseil et par M. Nabil Neffati, directeur du Centre d’Accueil et du CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion) ainsi que par l’équipe de direction et d’animation.

Le CEFR est une structure, unique dans le monde, dont la France s’est dotée pour accueillir ses ressortissants qui pour différentes raisons sont rapatriés de l’étranger et qui se trouvent dans une situation difficile. Le CEFR les accueille, souvent à la descente de l’avion, comme nous avons pu le constater à Roissy dans les crises de Côte d’Ivoire et du Liban. Il dispose ensuite du Centre d’accueil à Vaujours qui permet de rechercher rapidement un centre d’hébergement (il y en a une dizaine en France). Le principe est d’offrir un logement pour une certaine période, leur permettant de mettre au point leur projet de réinsertion, essentiellement de trouver un emploi et un logement définitif. Il s’agit d’un accompagnement à un projet que doit mener le Français rapatrié et non d’assistanat. Pour cela le Centre dispose d’une dizaine de CHRS à travers la France et d’animateurs spécialisés et qualifiés qui aident la personne et les familles dans ces démarches. (pour plus de détails, voir la note de l’ADFE)
Le CEFR est financé pour une petite part par le budget du MAE (100 000 €) et pour le reste par les ressources correspondant à ses prestations sociales, en grande partie à travers les DDAS (par ex. celle de la Seine Saint Denis pour Vaujours pour un montant de 1,2 million €). Il offre d’ailleurs un certain nombre de lits (une soixantaine) pour les ressortissants du département.
Un des problèmes que souhaite soulever la direction du CEFR est la possibilité dans certains cas d’aider des ressortissants français dans leur pays et ville à l’étranger plutôt que de les rapatrier. Cette solution est en effet préférable dans toute une série de cas. Les consulats généraux ne sont pas le plus souvent en situation de traiter des cas sociaux et ne disposent ni du personnel ni des crédits nécessaires. Une réflexion devrait être lancée sur cette question.

Pour plus d'information lire la note de l'ADFE.