• Le rôle du Centre de crise et soutien du Quai d’Orsay en 2020 a majoritairement été rythmé par la gestion de la crise de la covid-19, et notamment le retour des Français : 370 000 Français dont le retour a été assuré, y compris 240 000 avec l’appui direct du CDCS.
  • Le CDCS a dû tirer des enseignements de la crise : adaptation des modalités de ses actions en favorisant davantage d’autonomie pour les postes diplomatiques et consulaires.
  • Le budget a augmenté considérablement en 2020, puisqu’il était de 126 millions d’euros (contre 92 millions en 2019): 72,3 millions inscrits en loi de finances initiale 2020 et 53,7 millions d’euros de crédits additionnels (conséquences de la covid-19 notamment). Le budget a augmenté dans tous les continents, sauf dans la région Amérique du Sud-Caraïbes où une légère baisse est enregistrée.
  • Les réponses humanitaires n’ont pas été laissées de côté : 250 projets financés dans 31 pays, que ce soit l’aide humanitaire d’urgence (ex. Soutien aux migrants en Grèce), l’apport d’une réponse humanitaire aux crises prolongées (ex. Inondations en Afrique), ou la stabilisation (ex. Construction d’un bloc opératoire dans la ville de Sinjar en Irak).
    • Projets phares de cette année :
      • Renouvellement du programme d’urgence décidé par le Président de la République en Syrie (stabilisation et assistance aux déplacés)
      • Réduction des inégalités de genre en tant que thème transversal des opérations du CDCS, avec 60% des projets financés concernés
      • Aide médicale du CDCS après l’explosion à Beyrouth (ex. Soutien médico-psychologique aux Français) et lors du conflit dans le Haut-Karabakh (ex. Envoi d’une équipe de chirurgiens).

(Voir le rapport d’activité publié par le Centre de crise et de soutien du ministère des affaires étrangères)