Hier, j’ai posé une question d’actualité au Gouvernement sur le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, qui sera effectif demain à minuit.

J’ai aussi assisté, à l’invitation du directeur général de Business France, Christophe LECOURTIER, à une démonstration des outils numériques mis en place dans le cadre de la réforme du dispositif public d’appui au développement international des entreprises (Team France Export). Dénommé One Team, le dispositif de gestion de la relation client permet aux membres de l’équipe de France à l’export (Business France, chambres régionales de commerce et d’industrie, chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger, etc.) de suivre les entreprises accompagnées tout au long de leur parcours à l’export. Cet outil comprend de nombreuses informations qui sont régulièrement actualisées (chiffre d’affaires à l’export, marchés couverts, marchés prospectés, besoins exprimés, etc.). Plus de 1.200 personnes ont accès à One Team, dont les 235 conseillers internationaux déployés au sein des CCI régionales (chaque conseiller suit environ 200 entreprises). Tous les trois mois, un institut de sondage réalise une enquête de satisfaction auprès des entreprises accompagnées par la Team France Export. Quant aux plateformes régionales des solutions (13 pour l’Hexagone et 1 pour les Outre-mer), elles s’apparentent à des « supermarchés digitaux de l’export ». Elles permettent aux entreprises d’accéder en un clic à l’ensemble des solutions exports offertes par les acteurs publics et privés, qu’il s’agisse des offres d’accompagnement, des offres de financement ou des offres de formation. Des outils impressionnants, dont j’attends beaucoup et dont l’investissement représente 10 millions d’euros sur cinq ans (6 millions d’euros financés par le fonds de transformation de l’action publique et 4 millions d’euros prélevés sur les ressources propres de Business France).

Je rappelle que le déficit du commerce extérieur reste le point faible de l’économie française (60 milliards d’euros en 2018) alors que la croissance et l’emploi sont en hausse. La cause en est la dilution qui s’est faite à partir des années 80 de notre tissu industriel. S’y ajoute la faiblesse structurelle des petites et moyennes entreprises (PME) innovantes et exportatrices. L’effort de redressement sera long mais la politique économique du Gouvernement devrait prochainement porter ses fruits.