La politique européenne vis-à-vis de la Libye est celle de la lâcheté. Après avoir encouragé ce peuple à se révolter, à prendre les armes pour renverser son dictateur fou, nous attendons maintenant que ce dernier les liquide jusqu’au dernier avec ses chars et ses avions.

J’ai honte de l’Europe, de Mme Ashton, du neutralisme allemand et nordique. Avec ses excès, et ses ridicules, Nicolas Sarkozy a au moins sauvé l’honneur. Pourtant la zone d’exclusion aérienne pouvait être mise en œuvre puisque le gouvernement de Benghazi le demandait ainsi que la Ligie arabe. Nous eussions pu la faire avec les britanniques et en parallèle à l’OTAN. Mais les riches et les nantis préfèrent le confort.Carlos Ghosn

Une première démission donc suivie d’une « non démission », celle des dirigeants de Renault. Après s’être comportés comme des cow-boys de série B puis comme des Pieds Nickelés, on s’attendait à ce que le PDG et le DG de Renault présentent leurs excuses au pays et à leurs victimes ainsi que leur démission. Il n’en est rien. En France, on ne démissionne pas (voir quelques exemples politiques récents).

J’essaye de ne pas trop commenter l’actualité par peur de conformisme et de banaliser mais il faut tout de même dire un mot sur la situation au Japon. Et d’abord une grande sympathie et compassion pour les dizaines de milliers de victimes et à leurs familles. Certes les tremblements de terre et les tsunamis font partie de la vie des Japonais mais pas les explosions de réacteurs nucléaires. Et là, on doit constater une culture de silence et de l’information secrète.

Les autorités françaises de sécurité nucléaire et le gouvernement lui-même n’ont aucune information sur ce qui se passe dans la centrale de Fukishima. Les Verts ont saisi l’occasion pour relancer le débat en France et en Europe. Ils ont raison, il faut apprendre des catastrophes. Je ne suis pas un adepte du « sortir du nucléaire » et je pense que nous aurons encore besoin longtemps du nucléaire. Mais je pense que nous avons là l’occasion de relancer les énergies renouvelables tel que le Grenelle l’avait prévu et surtout de repenser la sécurité de nos réacteurs vieillissants.