En France, en Europe et dans de nombreux pays nous faisons face à la pandémie et nous cherchons les méthodes préventives (confinement) et curatives (vaccins ou autre) contre le Covid-19. C’est un stress considérable pour beaucoup d’entre nous et pour les personnels de santé. Mais nous sommes organisés, nous avons des moyens importants et nous avons tous bon espoir que dans quelques semaines nous reviendrons à une situation sanitaire normale, sauf pour nos morts.

Mais je pense aussi à ceux d’entre nous qui sont dans des pays pauvres où il n’existe qu’une faible structure hospitalière et médicale, où la population vit souvent dans des maisons toutes petites et donc pour qui il n’y a pas moyen d’échapper à la promiscuité. Pas de matériel médical, pas de médicaments, pire encore, des faux médicaments.

Que se passera-t-il si la pandémie s’y développe comme elle le fait en Chine, en Europe en Amérique ? Pourrons-nous les aider ? Il y a certes de nombreuses mesures financières que nous pouvons faire : remise des dettes, ouverture de lignes de crédits importantes par le FMI, l’EBRD, la Banque Mondiale, le FED, ...

Nous pouvons aussi espérer être en situation d’envoyer des masques, des respirateurs et les autres matériels nécessaires. Cela ne résoudra le problème des infrastructures ni du manque de personnel formé surtout si ceux dont nous disposons en Europe sont encore mobilisés. Je propose la mise en place de plusieurs écoles de formation rapide (genre médecins aux pieds nus en Chine), au moins pour le personnel soignant. C’est maintenant qu’il faut le faire pas quand il sera trop tard.