En marge du G20 Finances qui se tient aujourd’hui, Janet Yellen, Secrétaire du Trésor américaine (ancienne présidente de la FED sous Obama), a proposé un accord global sur un taux d’imposition minimal des entreprises.

L’Allemagne, le FMI et la France ont accueilli très favorablement cette proposition, Bruno Le Maire appelant à « saisir cette opportunité historique ».

Cette réforme porterait sur deux points. D’abord un taux d’imposition international minimum de 12,5 %. Enfin, afin de contrer l’évasion fiscale des géants de la tech, grands gagnants de l’épidémie, un système pourrait être mis en place qui modulerait l’impôt sur les sociétés en fonction des bénéfices réalisés dans chaque pays, indépendamment de leur établissement fiscal.

Elle doit aboutir, à l’heure où de nombreux états cherchent de nouvelles ressources propres pour financer leurs plans de relance. Un tel changement résoudrait aussi les problèmes de taxation des GAFAM, qui, bien trop souvent, profitent de paradis fiscaux pour ne payer que très peu de taxes dans les pays où ils opèrent. Allons-y !