Je suis profondément déçu devant le vote du deuxième PLFR 2020, vendredi dernier, à l’Assemblée nationale. Plusieurs députés avaient déposé des amendements visant à remettre – modestement – des crédits sur les dotations budgétaires de l’AEFE (25 millions d’euros), des bourses scolaires (10,5 millions d’euros) et des aides sociales (1,33 millions d’euros).

Il me semble essentiel de pouvoir aider certains parents non français qui ont des difficultés à régler les écolages car c’est de la présence de leurs enfants que dépend le maintien de l’AEFE. Si tel n’était pas le cas, le risque serait grand de voir l’AEFE fermer ses portes, y compris pour les enfants français.

J’ai été été très surpris d’entendre le Secrétaire d’État Olivier Dussopt répondre, lors du débat à l’Assemblée nationale, que les crédits dont disposent l’AEFE et la DFAE (pour le social) sont largement suffisants.

C’est non seulement une contre vérité qui montre une absence de conscience des problèmes par le gouvernement, mais aussi la meilleure manière de se couper socialement et politiquement de la plus grande partie des Français à l’étranger. Ils considèreront cela comme un rejet voire une insulte.

Soutien du Président Macron et de sa majorité, j’espère que le gouvernement reverra sa position, en particulier lors du débat de mardi 21 avril au Sénat, lorsque des amendements identiques seront présentés par des sénateurs LaREM.