Les chœurs grecs s’élèvent pour défendre Georges Frêche (quoiqu’il soit agrégé de droit romain et qu’il n’ait guère besoin d’être défendu). Extraits du florilège : « ses derniers propos ne sont pas anodins ; il a le verbe haut comme un bon gars du midi ; il n’y a pas plus favorable à Israël que lui ; il a beaucoup fait pour la bonne ville de Montpellier ; c’est un règlement de compte entre Fabius et Royal ; traiter les harkis de sous-hommes, ce n’est pas méchant », et j’en passe !

Tout le monde est sollicité pour porter la bonne parole : les élus de la Région, le président du CRIF, Julien Dray, Vincent Peillon, les bonnes âmes de l’UMP, etc... martinePour ma part, je me réjouis que le PS ait enfin retrouvé une direction et un Premier secrétaire ferme sur les principes et qui ne se couche pas devants les barons de province ni devant les fédérations, même quand elles ont un gros paquet d’adhérents qui pèseront au moment des prochaines échéances. Voilà qui est nouveau et qui montre que le PS n'est pas seulement un syndicat des grands élus de province mais qu’il est aussi un parti qui a une approche nationale : c’est le vrai début de la conquête du pouvoir d’État !