Nouveau record battu depuis 2009 : le taux de chômage s’est replié de 0,1 point au premier trimestre et est établi ainsi à 8,7%. Non seulement le chômage général est concerné mais aussi et, heureusement, le chômage des jeunes qui a perdu 0,5 point sur un an.

Globalement, ce taux s’analyse au travers d’une amélioration générale du marché du travail, le chômage de longue durée est revenu à ses taux les plus bas d’avant crise, depuis 1980. La courbe du chômage est finalement inversée puisqu’en constante baisse depuis 2015 où il s’estimait à 10,5% ; son taux le plus haut.

Pourtant, l’opinion public ne semble pas s’en réjouir. En effet, l’attention est focalisée sur le pouvoir d’achat et le chômage perd en tant qu’indicateur de bien-être. C’est pourtant bien le cas. Les efforts doivent être maintenus pour atteindre des taux de plein emploi, et faire face aux nouveaux défis tels que l’automatisation (concernant 16% des emplois selon l’OCDE) et le maintien des emplois moyennement qualifiés. Si la France est encore un point au-dessus de la zone euro, elle est certainement dans la bonne voie, et répare les actes manqués précédents avec force et courage. Nous pouvons nous en féliciter à l’approche des élections européennes !