La Convention citoyenne pour le climat a reçu le vendredi 10 janvier le Président de la République pour un débat autour de ses travaux.

Cette Convention réunis 150 français tirés au sort et issus de la société civile pour s’interroger sur les problèmes liés au réchauffement climatique et élaborer des propositions afin de les soumettre au gouvernement. Lors de cet échange, Emmanuel Macron a rappelé son engagement climatique devant l’assemblée de citoyens, allant jusqu’à soutenir l’initiative d’un référendum sur la base de certaines de leurs propositions. Dans cette démonstration démocratique, le Président de la République a réitéré sa volonté de transformer le modèle écologique et de tenir le défi de la transition écologique.

L’initiative de la convention citoyenne pour le climat est une réponse à la crise des Gilets Jaunes. L’exécutif est dans une démarche de confiance, il souhaite que la société française s’engage dans l’avenir environnemental de la France.

Toutefois, l’instrument démocratique qu’est le référendum doit être utilisé avec prudence. Le risque serait qu’une majorité de nos concitoyens répondent à côté ou se détournent du sujet. Il faut garder à l’esprit que l’objectif c’est la lutte contre le réchauffement climatique et que personne n’agira à l’encontre de la réalisation de cet objectif.

De plus, pour rester dans cet élan démocratique, le gouvernement souhaite créer sur le modèle de la Convention citoyenne pour le climat, un Conseil de la participation citoyenne qui succéderait au Conseil économique, social et environnemental. Pour faciliter l’adoption de cette excellente réforme institutionnelle, Emmanuel Macron évoque la possibilité d’une loi organique. Je forme le vœu que ce texte soit rapidement transmis au Parlement.

Ces initiatives françaises sont à mettre en relation avec la Commission européenne qui prévoit dans le cadre du « Pacte vert » de générer cent milliard d’euros en sept ans pour mettre en œuvre son « mécanisme de transition équitable » et accompagner les pays les plus éloignés de l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050.