Deux nouvelles permanences de députés macronistes ont été saccagées et démolies ces derniers jours. Celle de Philippe Chassaing, député de Dordogne, et celle de Pierre-Yves Bournazel, député de Paris.

C’est malheureusement devenu un mode opératoire habituel, puisqu’on doit en être à une quinzaine de permanences attaqués depuis un an. Les auteurs, quand ils ne sont pas courageusement anonymes, sont les agriculteurs (pas contents du CETA), les gilets jaunes (pas contents de tout), les jusqu’au-boutistes de la RATP et la SNCF (protégeant leurs privilèges de tous ordres), ...

À cela s’ajoute ceux qui promènent une effigie du Président de la République pendu ou une guillotine ou ceux qui pensent que la France d’aujourd’hui est une dictature. Ce sont clairement des actes lâches, commis la nuit, souvent non signés. C’est moins bien que d’affronter (verbalement) le député en plein jour et lui dire en face ce qu’on pense (le droit de chacun en démocratie).

Il faut évidemment poursuivre et condamner ces différentes variétés de voyous pour faire comprendre qu’il n’y a aucune place pour la violence bête et lâche dans une démocratie. Mais il faut aussi se demander comment le débat, le dialogue peut être rétabli. Les nombreuses réunions du Grand débat n’ont visiblement pas suffi. Créer des assemblées de citoyens au niveau des communes ?

En tout cas, nous nous sentons bien seuls : les autres partis regardent au loin et restent obstinément muets alors que les Mélenchon et autres considèrent que ces actions sont légitimes et que la responsabilité en incombe à la majorité.

Qui peut dire « tout va très bien Madame la Marquise » ?