Mardi soir préparation du Conseil européen de Copenhague. Nous commençons à 22H30, après une longue journée de débat et de vote sur le budget 2010. Fatigue donc, pour tous et un hémicycle quasiment vide : une demi-douzaine de sénateurs UMP et centristes, un socialiste, deux communistes.

euroe-en-berneIl y a presque autant de collaborateurs du ministre au banc du gouvernement ! En dehors du budget, il y a d'autres raisons : dans la conception de la vie politique parlementaire, s'il n'y a pas de vote, l'affaire est sans enjeux. Il y a aussi le sentiment que le gouvernement certes nous informe, mais nous ne pouvons guère influer sur les positions qu'il défendra. Pourtant les questions discutées ne sont pas triviales : mise en œuvre du Traité de Lisbonne, nouveau fonctionnement des institutions, position communautaire à la conférence de Copenhague. Mais ce sont des dossiers complexes qui ont été préparés longtemps à l'avance par l'appareil diplomatique français et nous les découvrons presque à la fin. Il nous reste quelques observations générales ou d'orientation politique puisque nous ne partageons pas celles du gouvernement actuel mais c'est un exercice limité. J'en garde un sentiment d'amertume et d'occasion ratée mais sans avoir de solution miracle à mettre en avant. Pour lire mon intervention, cliquer ici.