Enfin une bonne nouvelle : les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont diminué de 2,5% dans l’Union Européenne en 2018, et la France a, quant à elle, diminué de 3,5% ses taux. Rappelons que le dioxyde de carbone est issu majoritairement des énergies fossiles et que ses émissions représentent 80% des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.

Ainsi elle rejoint le groupe des bons élèves avec le Portugal (-9%), la Bulgarie (-8,1%), l’Irlande (-6,8%) ou encore l’Allemagne (-5,4%). Il faut tout de même noter que comparativement la France n’est responsable que de 10% des émissions européennes contrairement à l’Allemagne qui pèse pour 22,5%. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’élargir l’effort pour que les autres pays plus pollueurs agissent à leur tour. N’oublions pas que les États-Unis ont augmenté leurs taux d’émission de 10%, et que la Chine est responsable de l’augmentation effrayante de ses émissions de 600% entre 1979 et 2017.

Les taux des émissions peuvent être influencés par de nombreux facteurs comme les conditions climatiques, la croissance économique, la taille de la population, les transports ou les activités industrielles. Ainsi, les taux peuvent varier rapidement d’une année à une autre. Cependant, il est certain qu’une des raisons de cette forte baisse est attribuée à la diffusion générale d’une conscience écologique et solidaire tournée de plus en plus vers les énergies renouvelables. Cette tendance est encourageante et, est à poursuivre. En effet, l’Union Européenne s’est engagée à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 20% en 2020.

Finalement, une petite lueur d’espoir se dessine mais requiert de continuer la lutte contre le réchauffement climatique, afin de préserver la biodiversité et ainsi mettre en œuvre une transition écologique digne de ce nom.

Si le 10 mai 2019 marque le jour de dépassement des ressources naturelles de l’Union Européenne pour l’année, il est urgent de prendre conscience de la cause climatique. Ainsi, il est nécessaire d’œuvrer au changement de nos habitudes, en demandant aussi que l’Europe fasse toute la pression possible sur les Etats-Unis et la Chine, y compris dans les négociations commerciales, et pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, pour qu’ils réduisent de manière significative leur taux de CO2.