Le choix par l’Australie de la France et de DCNS comme partenaires pour la construction de 12 sous-marins est historique. Le contrat, estimé à 34 Md€, marque une avancée décisive dans le partenariat stratégique entre les deux pays, qui vont coopérer durant 50 années. C’est la preuve, une nouvelle fois, que la France industrielle est forte, qu’elle peut se projeter à l’étranger et gagner des marchés et que l’excellence technologique de ses entreprises est reconnue. Surtout, ce nouveau succès sera créateur de milliers emplois et de développement en France – à Cherbourg, Brest, Lorient, Nantes – comme en Australie. Le président de la République a demandé à Jean-Yves Le Drian de se rendre en Australie afin de lancer rapidement l’accompagnement de ce programme industriel.

Le choix par l’Australie de la France et de DCNS comme partenaires pour la construction de 12 sous-marins est historique :

  • Le programme de l’Australie, estimé à 34 Md€, porte notamment sur la construction de 12 sous-marins d'attaque à propulsion diesel et électrique en Australie ainsi que sur la maintenance et la formation des équipages ;
  • Il marque une avancée décisive dans le partenariat stratégique entre les deux pays, qui vont coopérer durant 50 années sur l’élément majeur de souveraineté que représente la capacité sous-marine.

La France est reconnaissante de la confiance que lui témoigne l’Australie et fière de l’excellence technologique dont ses entreprises ont su faire preuve dans cette compétition de haut niveau.

« Cela rend optimiste, cela rend fier sur la capacité à remporter de grands contrats » (PM, 26/04/16). « Cela veut dire que la France industrielle est très vivante, qu'elle peut se projeter à l'étranger, gagner des marchés que certains estimaient impossibles » (J-Y. Le Drian, 26/04/16). Le président de la République, accompagné des ministres de la Défense et de l’Intérieur, s’est rendu au siège du groupe DCNS ce mardi après-midi.

Ce nouveau succès sera créateur d’emplois et de développement en France comme en Australie :

  • « Une partie de ces sommes sera investie en Australie puisque l'Australie souhaite, et on le comprend, assurer sa souveraineté sécuritaire et industrielle » (J-Y. Le Drian, 26/04/16) ;
  • « Mais il y a aussi une partie significative qui reviendra en France ». « Ce sera des milliers d'emplois en France ». Les emplois français seront créés à Cherbourg, le site en France où sont construit les sous-marins, ainsi qu'à Brest, Lorient et Nantes.

Le président de la République a demandé au ministre de la Défense de se rendre en Australie afin de lancer rapidement l’accompagnement de ce programme industriel exceptionnel par son ampleur et sa portée. « Il va y avoir la mise au point du contrat définitif dans les semaines qui viennent » (J-Y. Le Drian, 26/04/16).

Pour réussir, « il faut être uni [au plan commercial], avoir une « équipe France » solidaire, […] faire valoir la force de la France, son rayonnement dans le monde et montrer que nous sommes à même de faire des transferts de technologie sans perdre nos propres atouts » (J-Y. Le Drian, 26/04/16).

(L'Essentiel du 26/04 du Porte-parolat du gouvernement)

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