La France intègre pour la première fois le « Top 5 » du classement annuel du cabinet de conseil américain A.T. Kearney. L'économie tricolore n'a pas été « affectée par le mouvement des 'gilets jaunes' », note-t-il. Les Etats-Unis, eux, dominent toujours largement le classement.

Les Echos, Raphael Bloch / Publié à 07h57 / Mis à jour à 16h15

L'« effet Macron » continue visiblement de produire ses effets  auprès des investisseurs étrangers. Selon A.T. Kearney, la France a progressé dans la hiérarchie des pays les plus attractifs de la planète, intégrant pour la première fois cette année le « Top 5 » du classement du cabinet américain.

La confiance dans l'économie française, qui « a fortement augmenté depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017 », n'a pas été « affectée par le mouvement des 'gilets jaunes' », note le cabinet de conseil. Selon lui, la France « reste compétitive » parmi les économies développées.

Les Etats-Unis, encore et toujours leaders

La France reste toutefois encore loin de la tête du classement, occupée pour la septième année consécutive par les Etats-Unis. La première économie mondiale bénéficie notamment de « son vaste marché domestique », de sa « fiscalité compétitive » et de ses « capacités technologiques », souligne A.T. Kearney.

Arrivent ensuite l'Allemagne, le Canada et le Royaume-Uni, qui conserve sa quatrième place malgré la perspective du Brexit. La Chine, qui avait occupé la tête de ce classement entre 2002 et 2012, tombe pour sa part à la septième place. Soit son plus bas classement depuis la création de cet indice voilà 20 ans.

Parmi les explications avancées figurent le « ralentissement de la demande intérieure », le « recul des exportations », les « inquiétudes croissantes sur le niveau d'endettement des entreprises chinoises » et « l'impact de la guerre commerciale avec les Etats-Unis ».

Au total, « 22 des 25 premières places sont occupées par des pays développés », souligne A.T. Kearney. Une situation qui tient, selon le cabinet de conseil, à l'importance accordée par les investisseurs à la question « de la gouvernance et de la régulation ».

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