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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Le 26 mai 2005 (sic !) j’avais interrogé le ministre des Affaires étrangères sur les dérives antidémocratiques du régime cambodgien et souhaité que la France lui manifeste sa désapprobation. Il vient seulement de me répondre le 22 mars 2007 que la France maintenait « un dialogue régulier avec les autorités cambodgiennes au sujet des droits de l’homme ».

Vous pouvez lire le texte complet de la question et de la réponse ci-dessous.

Question écrite n° 17853 de M. Richard Yung
publiée dans le JO Sénat du 26/05/2005
M. Richard Yung attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation politique au Cambodge. En février, trois députés de l'opposition ont vu leurs immunités parlementaires levées dans une procédure en violation du règlement et des procédures de l'Assemblée nationale cambodgienne. Deux d'entre eux, qui ont pu quitter précipitamment le Cambodge, sont maintenant en exil. Le troisième député a été arrêté et transféré à la prison militaire de Phnom Penh sous mandat du procureur militaire, alors que le droit national cambodgien exclut pourtant que les civils soient traduits devant des juridictions militaires. Cela ne représente que les événements les plus graves dans ce qui semble être un éloignement de plus en plus grand du gouvernement cambodgien des pratiques démocratiques normales, et en violation des accords de Paris de 1991. La France étant un des principaux pays donateurs du Cambodge et y ayant donc une influence marquée, il lui demande de quelle manière il entend exprimer la désapprobation de la France au gouvernement cambodgien sur ces dérives antidémocratiques.

Réponse du Ministère des affaires étrangères
publiée dans le JO Sénat du 22/03/2007
Dès la signature des accords de Paris en 1991, la France s'est engagée aux côtés du Royaume du Cambodge pour l'aider à se reconstruire. Aujourd'hui encore, cet engagement prend la forme d'une coopération ambitieuse et diversifiée qui fait de la France le second donateur bilatéral au Cambodge. Nous finançons et mettons en oeuvre des projets, notamment dans le domaine de la justice (rédaction du nouveau code pénal, appui à l'Ecole royale de la magistrature), dans celui de la sécurité publique (appui à la création d'une école supérieure de police, aide à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme), ainsi que dans ceux de la modernisation administrative et de la réforme des finances publiques. La France maintient par ailleurs un dialogue régulier avec les autorités cambodgiennes au sujet des droits de l'homme. Nous veillons au fonctionnement régulier des institutions, au respect des droits politiques et syndicaux et à la construction d'un Etat de droit. Dans ce contexte, nous suivons avec une attention toute particulière les développements de la situation politique intérieure cambodgienne. Avec ses partenaires européens, la France a marqué officiellement sa préoccupation à ce sujet au début de l'année 2006, à la suite des arrestations de plusieurs personnes issues du monde syndical, du journalisme et d'ONG actives dans la défense des droits de l'homme. Une démarche européenne a été effectuée auprès des autorités cambodgiennes dans le même sens. Ces personnes ont depuis lors été libérées. La France poursuit son engagement en faveur du respect des droits de l'homme au Cambodge et continue à apporter son soutien au processus en cours de réconciliation nationale et de poursuite de la construction d'un Etat de droit. Elle accordera la plus grande attention aux élections communales qui se dérouleront en avril prochain, à l'organisation desquelles la France contribue financièrement, ainsi qu'à celle des élections législatives en 2008.