Depuis près d’un an, nos soignants sont sur le front pour, chaque jour, combattre cette épidémie et sauver des vies. Si elle les a mis à rude épreuve, la crise inédite que nous traversons a également révélé certaines difficultés auxquelles ils étaient confrontés.
C’est pourquoi dès le mois de juillet nous avons lancé le grand chantier du Ségur de la santé, qui comporte un large volet de revalorisations salariales, avec la mise en place d’un complément de traitement indiciaire (CTI) de 183 euros nets par mois pour les personnels des établissements de santé et des EHPAD.
Versée en deux temps, cette revalorisation est pleinement effective depuis le 1er décembre 2020 : 1,5 million de personnes en ont bénéficié, ce qui représente jusqu’à 10 % d’augmentation pour certains professionnels, notamment les aides-soignants.
Aujourd’hui, le Gouvernement va encore plus loin et élargi cette prime à certains professionnels du secteur social et médico-social : à compter du 1er juin 2021, ce sont 18 500 professionnels, qui accompagnent principalement des personnes handicapées ou en perte d’autonomie, qui bénéficieront de ce nouveau complément de rémunération de 183 euros nets par mois.
Cet effort supplémentaire de l’État est légitime. Il est à la hauteur de l’engagement de ces femmes et de ces hommes, qui accomplissent une mission difficile et nécessaire, plus encore dans ce contexte sanitaire.