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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Nouvel Obs, 26.03.2010

Le PS avait déposé une proposition de loi visant à donner aux couples pacsés les mêmes droits que les couples mariés en matière d'adoption.

Le Sénat a rejeté, jeudi 25 mars, une proposition de loi du groupe socialiste visant à autoriser l'adoption d'un enfant par des partenaires qui ont conclu un pacs depuis plus de deux ans.

"On fait peser sur les couples pacsés une espèce de faute, comme s'ils n'avaient pas la capacité d'accueillir un enfant adopté.
Pourtant, et c'est heureux, on ne leur interdit pas le droit d'avoir des enfants biologiques", a expliqué l'ancien ministre de la Justice socialiste, Jean-Pierre Michel, auteur de la proposition de loi.
"Pour être plus souple, le pacs n'en est pas plus fragile que le mariage.
Le taux de rupture après dix ans des couples pacsés reste très proche de celui des couples mariés, autour de 18%", a-t-il ajouté.
Dans la législation actuelle, seuls les couples mariés depuis plus de deux ans ou âgés l'un ou l'autre de plus de 28 ans, peuvent adopter conjointement un enfant.
"Le pacs est un contrat à vocation essentiellement patrimoniale qui reste étranger à la destination familiale spécifique qui est celle du mariage", a justifié le rapporteur UMP de la commission des Lois, Marie-Hélène Des Esgaulx, pour expliquer son rejet de la proposition socialiste.

"Le mariage répond au projet de fonder une famille"

"Tenant le milieu entre l'union libre et le mariage, le pacs emprunte à la première liberté de conclusion et de dissolution et au second ses seuls effets patrimoniaux", a-t-elle ajouté.
"Le mariage répond au projet de fonder une famille, les époux ont l'obligation d'assurer ensemble la direction morale et matérielle de la famille (..), le pacs a une autre vocation", a renchéri le secrétaire d'Etat à la Justice, Jean-Marie Bockel, également opposé à cette proposition.
"Vous craignez que ce texte officialise indirectement l'homoparentalité", s'est exclamé le socialiste Richard Yung. "Pas du tout", s'est défendue Marie-Hélène Des Esgaulx.
"Si des partenaires (de pacs) veulent entreprendre une démarche d'adoption, ils peuvent recourir à l'institution du mariage, ce qui prouverait leur désir de fonder une véritable famille dans l'intérêt de l'enfant", a argué Bernadette Dupont (UMP).