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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

La Nouvelle République | Article publié le 17/01/2019 à 04:55 | Mis à jour le 17/01/2019 à 04:55


Quand il n’est pas au Sénat, ni à l’étranger, Richard Yung retrouve ses proches à Noizay, dans le Vouvrillon.

Richard Yung est l’un des douze sénateurs des Français à l’étranger. Entre deux missions, c’est à Noizay, au cœur des vignobles, qu’il aime se ressourcer.

En Touraine, il est monsieur tout le monde. Ou presque. C’est ici, à Noizay, que Richard Yung, élu sénateur en 2004, a élu domicile après une vie professionnelle bien remplie, à l’étranger.
Né à Amboise en 1947, « au pied du château », ce fils unique va passer une grande partie de sa jeunesse loin de la France et de la Touraine. « Mon père a mené une longue carrière en Afrique : au Sénégal, au Cameroun, au Gabon et surtout à Madagascar, où j’ai passé la plus grande partie de ma jeunesse. Je revenais très régulièrement passer mes vacances en Touraine. »
A 20 ans, il quitte l’île pour rejoindre Paris, et intègre Science Po en 1967. Quelques mois plus tard, l’étudiant participe aux manifestations dans le quartier Latin et sur le boulevard Saint-Germain. Les prémices de son engagement politique. « Je faisais partie du comité de grève de Sciences Po, nous avons travaillé à préparer ce qui est devenu la loi des Universités. »
Son troisième et dernier mandat En septembre 1968, charmé par le discours de Michel Rocard, Richard Yung adhère au PSU. La politique, il va surtout la vivre à distance au gré de ses postes, comme à Genève (« J’ai travaillé un an à l’ONU, j’ai détesté »), ou encore à Munich, où il exerce 14 ans à l’Office européen des Brevets.
« A cette période, je suis devenu premier secrétaire des Français à l’étranger au Parti socialiste. » Naturellement, en 2004, Guy Penne, élu sénateur des Français établis hors de France depuis 1986, lui fait part de son souhait d’arrêter. Un nouveau challenge pour l’homme d’affaires qui est élu à 57 ans sénateur des Français à l’étranger. Ils ne sont que douze parmi les 348 sénateurs siégeant au Palais de Luxembourg. « J’étais très proche de Jean Germain, au Sénat… », glisse Richard Yung, qui appréciait en particulier l’humour de l’ancien maire de Tours.
Depuis quinze ans, il sillonne le monde une dizaine de jours par mois à la rencontre de ces Français qui ont élu domicile hors de France, pour des motifs professionnels, « ou parce qu’ils ont rencontré l’amour ». Ses pays de prédilection ? « L’Afrique subsaharienne, l’Extrême Orient, la Chine, le Japon, la Corée, le Vietnam… Notre rôle est de faire remonter les problèmes en rentrant en contact avec les ambassades, les consulats, les associations et les écoles françaises… »
Son troisième mandat s’achèvera en 2020. « Ce sera le dernier », assure l’homme qui a rejoint le mouvement En Marche dès 2016. « Macron m’a plu comme Rocard. »
Installé avec sa femme à Noizay (« nous sommes très heureux en Touraine »), Richard Yung n’a jamais souhaité s’engager dans la vie politique locale. « Je ne me sens pas légitime. »

Pascaline MESNAGE, Journaliste, rédaction de Tours