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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
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Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Félicitations à nos soldats et à ceux de Barkhane.

Paris, 27 févr. 2019 (AFP)

L’armée française a « neutralisé » plus de 600 jihadistes au Sahel depuis 2015, dont un tiers en 2018, selon un bilan de la ministre des Armées Florence Parly.

« En quatre ans, en liaison avec les forces partenaires, nous avons mis hors de combat plus de 600 terroristes », a-t-elle dit lors d’une audition le 20 février devant la Commission de Défense du Sénat, dont le contenu a été rendu public mercredi.

« En 2018, nous avons remporté d’importants succès : nous avons neutralisé de nombreux chefs terroristes et plus de 200 combattants », a ajouté Florence Parly.

Le 21 février, les militaires français ont encore tué au Mali le numéro deux de la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda, l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame.

Une quinzaine de jihadistes du Front de libération (ou katiba) du Macina ont aussi été « mis hors de combat » samedi dans une frappe de Mirage 2000 français au centre du Mali.

Les opérations les plus récentes de la force française Barkhane (4.500 hommes) ont porté un « très rude coup à la katiba Macina », dont le chef Amadou Koufa a été tué en novembre, a poursuivi Florence Parly. « Chaque trimestre, nous saisissons deux tonnes d’armes et de munitions », a encore indiqué la ministre.

Florence Parly a souligné toutefois que la solution au Sahel n’était « pas militaire mais politique » et que l’État malien devait « réinvestir certaines zones du territoire ».

« À ce stade, ces engagements semblent être tenus » par le gouvernement, a-t-elle estimé.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes islamistes liés à Al-Qaïda. Ils en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Ces attaques se mêlent souvent à des conflits intercommunautaires, qui ont fait plus de 500 morts parmi les civils dans le centre du Mali en 2018, selon l’ONU.

Dix-sept civils ont ainsi été tués mardi dans l’explosion d’un cadavre piégé dans le centre du Mali, quelques jours après un attentat similaire au Burkina Faso voisin.