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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Les Echos Entrepreneurs, Gaëlle Caradec, le 29/10 à 06:00

Le volontariat international en entreprise (VIE), dispositif encadré par l'Etat pour les jeunes de 18-28 ans, offre aux entreprises l'occasion de s'étendre à l'international, tout en testant de potentielles recrues.

Confier les premiers pas de son entreprise à l'étranger à de jeunes professionnels peut paraître risqué. Les fondateurs de la start-up  Toucan Toco ont utilisé le dispositif public du  volontariat international en entreprise (VIE) afin d'exporter leur service de data-visualisation destiné aux RH et directeurs. Une expérience couronnée en septembre dernier d'un grand prix VIE Entreprises décerné par Business France, le Medef et les CCE.

Créé par la loi du 14 mars 2000, le VIE permet de missionner des jeunes de 18 à 28 ans à l'étranger, de 6 à 24 mois. Les entreprises signent un contrat avec  Business France comprenant l'indemnité du volontaire, les frais de gestion et de Sécurité sociale. Pour une entreprise avec moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, l'ensemble représente entre 30.000 et 50.000 euros par an. Le coût des VIE est dispensé de charges sociales et peut être subventionné. En août dernier, plus de 10.000 jeunes étaient engagés en VIE dans 126 pays.

Créé en 2014 par Kilian Bazin, Charles Miglietti, Baptiste Jourdan et David Nowinsky, Toucan Toco compte 75 salariés et travaille avec 5 jeunes en VIE. Tout a commencé en mars 2018, afin de prospecter leur premier marché étranger : l'Espagne. Les autres couvrent les Etats-Unis, les Pays-Bas et l'Italie. Deux ans après, le résultat est probant : 5 nouvelles opportunités commerciales tangibles apportées par mois, 330 opportunités commerciales ouvertes et 10 % du chiffre d'affaires réalisé à l'étranger (sur 7 millions d'euros en 2019). Kilian Bazin, 32 ans, prodigue quelques conseils.

#1. Se différencier sur Civiweb

Business France concentre les offres de missions et plus de 40.000 candidats sur le site Civiweb. Kilian Bazin préconise de travailler son annonce de recrutement : « Il est essentiel de se distinguer en écrivant une bonne offre, avec du fond. »

#2. Dupliquer une fiche de poste existante

Pour manager ses VIE, Toucan Toco a reproduit une fiche de poste déjà rodée. « Nous avons repris le modèle de nos prospecteurs, en binôme avec un vendeur de terrain. Nous connaissons ainsi leurs missions exactes, planifions des objectifs clairs et savons comment les évaluer », liste l'entrepreneur. Si, face à un nouveau marché, la souplesse est de mise, le cadre reste essentiel pour faire face aux incertitudes.

#3. Former les VIE en France, en CDD

Les cinq VIE de Toucan Toco ont tous été formés au siège parisien de la start-up au cours d'un CDD de deux mois. « C'est très important pour eux d'observer des rendez-vous commerciaux en français », a observé Kilian Bazin.

#4. Constituer une équipe sur place

Les VIE permettent de retarder de quelques mois l'ouverture d'une filiale. Mais ils doivent être encadrés et ne peuvent rester seuls longtemps. « C'est très important de savoir exactement quand l'équipe sera formée, explique-t-il. Pour notre première VIE en Espagne, le recrutement du binôme espagnol a pris plus de temps que prévu. »

#5. Faire des points réguliers

Pour Toucan Toco, le management à distance était déjà intégré en France avec quelques collaborateurs délocalisés en région. « Nous utilisons la messagerie Slack et n'envoyons aucun mail en interne. Nous appelons les VIE une fois par semaine individuellement par visioconférence. Nous faisons un point avec tous les VIE toutes les deux à trois semaines », détaille Kilian Bazin.

#6. Partager les ressources domestiques

Pour inclure les VIE, il faut les soutenir. « Nous mettons à leur disposition nos ressources marketing. Deux ou trois personnes sont là pour faire ce qu'elles peuvent depuis Paris, et les VIE font un retour terrain. Il est important de les sortir de leur solitude et de les considérer comme n'importe quel autre collaborateur. » De passage à Paris, Florian Neugue, VIE à Boston, et Alice Cazal, VIE à Barcelone, confirment : « On fait partie à 100 % de l'équipe. »

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