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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Un rapport publié en janvier 2021 par la Direction générale du Trésor et l’OCDE, intitulé « De la France vers le monde : que révèle l’augmentation de l’émigration française ? », met en lumière les tendances de l’expatriation française.

En voici quelques-unes :

La France est un des pays de l’OCDE où le taux d’émigration est parmi les plus faibles. Un certain rattrapage est en cours, et les évolutions récentes posent la question d’un éventuel changement plus profond dans les prochaines années.

Les Français préfèrent en grande majorité les autres pays de l’OCDE : l’émigration française se fait pour 85% vers d’autres pays tiers de l’OCDE. Le premier continent des Français est évidemment l’Europe, puisque l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et la Belgique représentent chacun 10% des départs en 2018. Le Canada et le Japon comptent chacun pour environ 5% tandis que les États-Unis comptabilisent 4% en 2018.

Parmi les émigrés nés en France résidant dans les autres pays de l’OCDE en 2015-2016, deux-tiers vivaient dans leur pays de destination depuis plus de 10 ans. La distribution diffère évidemment selon les pays, mais, par exemple, la plupart des émigrés nés en France résidant en Italie, en Espagne et au Portugal ont une durée de séjour de plus de 10 ans. Cela reflète l’ancienneté de cette émigration et son faible dynamisme au cours des dernières années. Au contraire, les Français de Suisse ont, pour la plupart, une durée de séjour inférieure à 5 ans.

Les tranches d’âge actif sont surreprésentées parmi les émigrés, alors que les plus jeunes et les seniors sont sous-représentés.

Les émigrés sont en moyenne plus éduqués que les natifs restés en France : en 2015-2016, la moitié des émigrés âgés de 15 ans et plus étaient titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, contre environ 30% des natifs restés en France. Toutefois, en comparaison, le taux d’émigration par niveau d’éducation est beaucoup plus faible en France que dans la majorité des autres pays : ce résultat démontre une moindre fuite des cerveaux depuis la France.

Quant aux étudiants français à l’étranger, près de 90 000 étudiants nés en France étaient présents dans les autres pays de l’OCDE en 2017 pour effectuer tout ou une partie de leur cursus d’enseignement supérieur (pour indication, le chiffre était de 75 000 en 2013). En 2017, les principaux pays de destination des étudiantes et étudiants français étaient le Canada, le Royaume-Uni, la Belgique et la Suisse. La mobilité intra-européenne est majoritaire, avec huit pays européens figurant parmi les dix premiers pays de destination.

Enfin, les dernières années ont été caractérisées par une augmentation significative des naturalisations des Français dans des pays de l’OCDE. Alors qu’auparavant, environ 8000 naturalisations avaient lieu par an au début des années 2010, en 2018 près de 20 000 Français ont acquis la nationalité auprès d’un autre pays de l’OCDE. Les pays qui reviennent souvent sont, là encore, familiers : Royaume-Uni, États-Unis, Luxembourg, Suisse, Canada, Allemagne…

NB : Le rapport date de janvier 2021, mais ne prend pas en compte les chiffres de l’année 2020. À prendre avec des pincettes.

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