J’arrive à Rome le 28 mars où je retrouve Dominique Deprieseter un des conseillers AFE pour l’Italie.
Gérard Martin, maintenant secrétaire général de Français du Monde-ADFE a invité les adhérents de Français du Monde et du PS chez lui pour une soirée-débat amicale sur les présidentielles et sur les législatives. Cela m’a permis de retrouver de vieux amis comme Philippe Hébrard et de faire la connaissance de nouveaux responsables comme Olivier Spiesser, secrétaire de la section PS.
Le 29 mars (Malte)
Nous arrivons de Rome pour retrouver Daphna Poznanski, notre candidate à l ‘élection législative pour la 8e circonscription (Italie, Israël, Grèce, Turquie, Malte, Chypre).
L’après-midi nous rendons visite à M. Michel Vandepoorter, notre ambassadeur qui nous expose la situation politique locale et la manière dont la France est présente. C’est un pays de faible dimension (PIB de 5 milliards d’euros), 400.000 habitants, membre de l’Union européenne, très catholique et doté d’une majorité conservatrice mais qui n’est plus guère vaillante. Un retour des travaillistes après une longue période dans l’opposition est plus qu’envisageable. Malte se veut neutre sur le plan international (n’est pas membre de l’OTAN) mais coopère dans les différentes opérations de maintien de la paix menée par l’Union.
Sur le plan économique, la France y est bien présente à travers STMicroelectronics qui est le plus grand employeur de l’île et un réseau bancaire important. La fiscalité semble plus favorable pour les entreprises (modèle irlandais). Par exemple le taux de l’impôt sur les sociétés est de 35%, mais 30% sont remboursés. Ainsi l’île cherche à attirer des investisseurs étrangers. Parmi ses difficultés, un coût de l’énergie élevé - elle est entièrement importée - et le ravitaillement en eau.
Le maintien de la langue française et son enseignement sont difficiles car l’école se fait en maltais et en anglais et que la troisième langue est, pour des raisons historiques et géographiques, l’italien.
Le soir, réunion à l’hôtel Exelcior, à l’invitation de la candidate, qui lui permet de se faire connaitre auprès d’une demie douzaine d’électeurs (il y a 400 inscrits). Aucun autre candidat ne s’est fait connaitre localement.
Le 30 mars
Rendez vous au petit-déjeuner avec un des responsables du parti travailliste (Partit Laburista) qui se montre très coopératif et plein d’espoir pour les prochaines élections.
Puis visite du consulat et discussion avec le consul sur la communauté française. Le plus frappant est sans doute le manque complet de vie associative ou d’activités communes qui réunissent les Français. Cela n’a rien à voir avec le degré d’intégration puisque nous avons de nombreux exemples de pays ou de villes où les Français sont bien intégrés et, néanmoins, ont développé une vie associative riche (Rome, Munich, Bamako, Hong Kong, …)