Bienvenue sur ce site Archive

Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Jeudi 7 février

Accueil par M. Jean-Jacques Pothier, consul de France, et par notre ami René Aicardi, conseiller à l’AFE pour la région, venu de Hong-Kong.

Déjeuner avec les sénateurs Takeshi Maeda (PD, ministre des transports de l’ancienne majorité) et Hiromi Yoshida (PLD), le consul̈ et M. Nicolas Lacôte, chef du service de communication et d’information.
Nous faisons le point sur les relations bilatérales entre nos deux pays dans le domaine économique et politique.
J’aborde ensuite mon sujet premier qui est celui des enfants franco-japonais sépares de leurs parents en cas de divorce. Je leur demande de promouvoir au mieux la ratification de la convention de La Haye. Ils nous assurent que l’actuelle majorité, comme l’ancienne, souhaité faire passer cette ratification le plus rapidement possible. Et en attendant, je souhaite un traitement humain des cas existants (droit de visite, droit de communication).

Je suis ensuite reçu par M. Kiochi Minoru, vice ministre parlementaire des affaires étrangères avec lequel je m’entretiens du même sujet. Notre ami Thierry Consigny, très actif sur ce dossier, nous rejoint.
Le ministre confirme l’engagement du nouveau Premier ministre, M. Shinzō Abe, pour la ratification de la convention de La Haye. Cette question devrait être en tête des discussions entre MM. Obama et Abe lors de la toute prochaine visite de celui-ci aux États-Unis.

L’après-midi, rencontre avec les journalistes de différents organes français.

Puis réunion de travail avec M. Paul M. Fitzgerald, consul général des États-Unis sur la même question qui est une priorité des États-Unis (80 cas recensés). Le Congrès américain à récemment voté une seconde résolution demandant au gouvernement japonais d’être plus actif pour la ratification de la convention de La Haye. Le Japon est sur une liste de pays publiée par le département d’État comme ne respectant pas les standards internationaux.
Il existe une commission mixte américanisme- japonaise (comme pour la France) au sein de laquelle sont discutés les cas spécifiques des enfants enlevés ou séquestrés. Même peu efficaces, elles ont le mérite de permettre un débat permanent.

Rencontre avec M. Christian Bouthier de SOS Parents Japan, association qui regroupe les pères français avec lequel nous faisons le point.

Le soir dîner organisé par M. Brieuc Montfort, conseiller financier, avec des représentants de la communauté française des affaires au Japon (MM. Austin, Avril, Sauvage). Nous évoquons la politique économique mise en œuvre par le nouveau gouvernement Abe (2% d’inflation, baisse de la parité du yen, plan de relance des infrastructures) et les conditions de négociation de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Japon.

Vendredi 8 février

Visite à la Maison franco-japonaise et rencontre avec M. Christophe Marquet, son directeur et M. Yuuki Yokoyama, administrateur délégué. La section française accueille jusqu’à 5 chercheurs (Inalco, CNRS, ...) sur des sujets relatifs au Japon : féminisme au début du XXIème siècle, histoire et patrimoine, formation de l’État, ...
Le budget accordé par le MAE (la MFJ est un des 26 centres de recherche) est en baisse continue (260.000 € cette année soit -40% en 6 ans) et le personnel très insuffisant pour faire fonctionner l’établissement.

À l’Institut français avec M. Jean-Jacques Garnier, directeur de l’antenne de Tokyo. Désormais fusionné avec le SCAC au sein de l’Institut français du Japon, y sont regroupés les différents instituts du Japon qui mutualisent leurs budgets. Les recettes (cours de langues et manifestations) s’élèvent à 600.000 € et équilibrent les dépenses.
Le principal dossier est la fragilité, voire la dangerosité, des deux bâtiments éprouvés par les récentes secousses sismiques. Il y a donc un projet immobilier de construire un nouveau bâtiment de salles de cours sur le terrain existant et de consolidation des bâtiments existants. Ce projet est à l’étude et devrait être cofinancé par la mise à disposition de bureaux. Un soutien de 2 millions d’euros est nécessaire pour la sécurisation de l’ancien bâtiment.

Déjeuner avec équipe de l’IFJ et Bertrand Fort, son directeur et conseiller culturel ainsi que l’équipe de direction : Mme Catherine Droszewski, attachée de coopération universitaire, Mme Valérie Leroy, secrétaire générale, M. Vincent Baudouin, directeur des cours.

L’après-midi est consacré à la visite du lycée français international de Tokyo avec M. Michel Sauzet, Proviseur, et toute son équipe de direction.
C’est une installation magnifique sur un nouveau campus qui satisfait tous les usagers.
Le principal problème est d’abord le retour à l’équilibre financier. Du fait de la baisse du nombre d’élèves consécutive à la catastrophe de Fukushima (853 actuellement pour un objectif légèrement supérieur à 1000), l’établissement à dû bénéficier d’une aide de l’AEFE de 1 million d’euros en 20121 et 0,8 en 2013. La nécessité de trouver de nouveaux élèves est claire : vers les étrangers tiers, les Franco-japonais.
Les frais de scolarité restent élevés (10.000€ par an) avec 40% des élèves français bénéficiant d’une bourse.

Nous faisons une séance de questions réponses avec les élèves de seconde , première et terminale sur le travail d un conseiller AFE, d’un sénateur et sur des questions d’actualité.

Nous rencontrons ensuite les délégués et représentants des enseignants et personnels.
Parmi les sujets traités : les conventions entre universités et classes préparatoires aux grandes écoles pour valoriser la connaissance du japonais, l’élaboration d’une charte des minimaux sociaux pour les personnels locaux de l’AEFE, la filière bilingue anglais-français,

Enfin nous recevons Mme Séverine Pin, représentante de l’APE-FAPÉE avec laquelle nous faisons un tour d’horizon des problèmes. Je regrette que la FCPE, invitée, ne se soit pas joint à cette rencontre ne serait ce que pour faire valoir ses points de vue.

Le soir, réunion-débat sur la réforme de l’AFE à l’auditorium de l’ambassade en présence d’une quarantaine de personnes. Je présente les principales orientations du projet de loi (tel que connu aujourd’hui). Un large débat s’ensuit avec un soutien assez général à ces orientations.

Le soir, dîner offert par M. Christian Masset, ambassadeur, et son épouse, aux représentants de la communauté française.

Samedi 9 février

Déjeuner républicain avec une bonne trentaine d’amis de la section Français du Monde-ADFE, organisé par son président M. Matthieu Séguéla, qui nous permet d’avoir un bon débat sur les questions relatives à la vie au Japon ainsi que sur la situation politique en France.

Déjeuner républicain Tokyo

Train jusqu’à Kyoto ou nous sommes accueillis par M. Philippe Janvier-Kamiyama, consul général, avec lequel nous dinons.

Dimanche 10 février

Visite de l’Institut français du Kansai qui abrite en même temps les bureaux du consul général.

Nous rencontrons ensuite au déjeuner Mme Mesnil (présidente de Français du Monde-ADFE), Mme Mizutori (présidente de l’École française du Kansai), MM. Cherasse et Bernard (Association des Français du Japon), M. de Oliveira (directeur de l’antenne Ubifrance d’Osaka) avec lesquels nous parlons des problèmes de la communauté française du Kansai.

Lundi 11 et mardi 12

Soirée débat et dîner à l’invitation de Français du Monde-ADFE du Kansai organisée par sa présidente Mme Evelyne Mesnil : présentation de la réforme des bourses et de l’AFE. Tour de table et nombreuses questions de la vingtaine de participants.

Visite de la Villa Kujoyama, actuellement fermée avec Mme Isabelle Olivier, responsable du service artistique de l’Institut français du Kansai.
C’est un lieu de résidence pour artistes et créateurs français (6 studios) qui pouvaient y passer 6 mois en travaillant sur un projet déterminé, en lien avec le Japon et la culture japonaise.
Construit en 1992, grâce à des financements japonais puis géré par une fondation franco-japonaise, son modèle créatif a vieilli et doit être revu. De plus, selon une tradition malheureuse des pouvoirs publics français, aucun entretien ni maintenance n’ont été mené pendant 20 ans. Il en résulte que le bâtiment est extrêmement dégradé et a du être ferme pour sécurité.
C’est un bel outil de coopération culturelle mais qu’il faut mieux utiliser et le MAE n’est pas en mesure de financer les travaux de rénovation (0,8 million d’euros).
L’Institut français (Paris) est chargé de chercher des partenaires  finançant cet investissement. La vraie question qui reste est de savoir si le MAE pourra assurer le budget de fonctionnement de 200.000 € par an.

Visite de l’École française du Kansai (APEK) et rencontre avec Mme Sophie Mizutori, Présidente du conseil d’administration, M. Florian Tinant, directeur, les professeurs et les membres du CA. C’est un petit établissement de 71 élèves (dont 27 boursiers) avec 5 professeurs sous contrat. Ii est conventionné jusqu’à la 6ème. Au delà les élèves suivent les cours du CNED.
La difficulté principale est la faiblesse des effectifs, en particulier pour le lycée. La direction de l’école cherche dans plusieurs directions : coopération avec la mairie, ouverture à des élèves d’autres nationalités européennes, enfants japonais, ...