Le 26 mars au matin, arrivée à l’aéroport. Accueil par M. le Consul général et par mon vieux complice Dan Brignoli.
Déjeuner avec M. Jean-François Casabonne Masonnave, notre Consul général, M. Dominique Faille, Consul adjoint, Mme Claire le Masne, Attachée culturelle et Dan Brignoli. Discussion sur la politique du français en Ontario, sur la faible structuration de l’identité de la communauté française et sur la compétition avec le Québec qui est vu par les autorités françaises comme la seule province canadienne.
Rencontre avec Mme Mélanie Grenier, directrice de la Chambre de commerce française de Toronto. La chambre a connu des moments difficiles de conflit avec la chambre du Québec, considérée comme responsable pour tout le Canada. Elle a repris ses activités il y a trois ans et s’efforce d’offrir des services de conseil, d’hébergement et de domiciliation pour les entreprises françaises qui veulent s’installer sur le marché ontarien.
Visite et rencontre avec les agents de la section consulaire
Le soir, réception chez le consul général, Jean-François Casabonne Masonnave, de représentants de la communauté française
Le 27 mars
Déjeuner organisé par M. le Consul général avec des représentants de la communauté des affaires (une dizaine de chefs d’entreprise ou de cadres dirigeants), Ubifrance et l’AFII ainsi que Dan Brignoli. Tous soulignent l’ouverture de l’Ontario, la facilité d’y faire des affaires. Un des points négatifs est la parité avec l’euro qui pénalise les importations (avec des droits de douane et de transports significatifs).
Visite au lycée français de Toronto. Nous rencontrons M. Kambiz Kazemi, président du conseil d’administration, M. Éric Le Borgne, proviseur et Mme Odile Colle, directrice du primaire.
Le lycée scolarise 450 élèves avec une soixante d’enseignants dont 19 résidents. Les frais de scolarité sont de l’ordre de 15000 $ par an. Le conseil souhaite développer un nouvel établissement qui accueillerait 650 élèves et dont il serait le propriétaire.
Nous recevons ensuite MM. Rémy Durand et Cyril Douay, représentants du personnel qui soulignent plusieurs des difficultés auxquelles ils sont confrontés : retraite très modeste, baisse de l’ISVL, retard dans la communication des fiches de paye. Je vais soulever ces questions auprès de la directrice de l’AEFE.
En fin d’après-midi, visite de l’Alliance française avec M. Thierry Lasserre, directeur et M. Paul Perron, membre du conseil d’administration. C’est une des plus importantes d’Amérique du nord avec 6500 apprenants. Une nouvelle salle de spectacle est en voie d’achèvement qui sera un outil important d’action culturelle.
Rencontre ensuite avec une trentaine avec des jeunes Français (PVT, VIE, VIA, volontaires, stagiaires) pour parler de leur expérience canadienne et des difficultés qu’ils peuvent rencontrer.
Le soir, conférence-débat à l’Alliance sur « Perspectives de l’union européenne » avec une cinquantaine de participants.
Le 28 mars
Le matin visite du RDÉE (réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario), partenaire du consulat pour l’aide à l’emploi (Annie Dell, Alain Thivierge et leurs collaborateurs). Le RDÉE est chargé de développer l’emploi francophone en Ontario, d’aider à l’intégration en milieu du travail des immigrants et en particulier des francophones. Il mène pour cela différentes actions de formation, dont certaines en en association avec FdM (M. Poupée la représente). Le RDÉE a aussi un secteur de missions économiques qui vise à créer des synergies, des complémentarités entre des entreprises (plutôt des PME). Celles-ci sont accompagnées soit pour des appels d’offre soit pour des participations à des salons à l’étranger.
