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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

À mon arrivée le 15 octobre j’ai été accueilli par Pierre-Antoine Berniard, notre consul général de France à Édimbourg. Soirée amicale avec des amis de l’ADFE chez Anne Colette Lequet, nouvelle conseillère AFE élue en juin dernier.

Nous visitons le lendemain le consulat général avec Corinne Fauveau, consule adjointe (11 Randolph Crescent - Edimbourg EH3 7TT, https://uk.ambafrance.org/-Consulat-general-Edimbourg-). La chancellerie dispose de 5 personnes, dont 4 sont recrutées locales. La situation est très tendue pour gérer les 4200 inscrits : la moindre maladie ou congé crée de grandes difficultés. Ainsi de la préparation des listes électorales puis de l’organisation des élections présidentielles de mai 2007 qui ne peut souffrir de manquements ou d’erreurs. C’est pourquoi une mission de renfort a été demandée au MAE.
Les contrats locaux relèvent du droit britannique mais payent leurs impôts sur le revenu en France (au CDINR). Ils bénéficient (si l’on ose dire) de la retraite britannique (environ 600£ par mois) et devraient l’an prochain avoir une complémentaire « stakeholders pension » pour laquelle l’employeur (i.e. le MAE) devrait cotiser. Affaire à suivre.
La situation immobilière est aussi préoccupante : toute initiative concernant les bâtiments du 11, 12 et 13 Randolph Crescent est bloquée depuis 2 ans. La Mission économique qui occupait le 12 a été fermée et ce bâtiment est depuis cette date sans occupants mais non sans frais. Il a été prévu de le vendre et moderniser les deux autres. La sagesse bien connue de notre administration la fait réfléchir au schéma, et en attendant les bâtiments ne sont pas entretenus convenablement, ni pour l’image de la République et ni pour l’accueil du public (voir le local pour les visas).

Nous visitons ensuite l’Institut français (13 Randolph Cresent, Edinburgh EH3 7TT, http://www.ifecosse.org.uk/). Aziza Ouardani, directrice adjointe, me présente les activités du centre (où travaille Anne Colette Lequet) : cours de langues (450 élèves par semestre) qui financent le budget à hauteur de 60% (sur 600 000 £), coopération linguistique (aide pédagogique, le français étant la première langue étrangère enseignée). Il existe un plan de coopération éducative entre la France et l’Écosse (voir le fichier PDF ci joint).

Au déjeuner nous rencontrons les parents qui animent une « petite école » et une « grande école ». La « petite école », créée par une association de parents, vise à offrir aux enfants français ou francophones une pratique de la langue française, en dehors des programmes scolaires. La « grande école » offre un enseignement du français dans le cadre du CNED (trois heures par semaine le vendredi après-midi). Cette structure est une création conjointe de l’association de parents « La Petite Ecole » et de différentes institutions françaises (Consulat général, Institut français, …). Le souhait est transformer la « grande école » en école française ou franco-écossaise. Le Consul général soutient fortement le projet. Je propose de rencontrer l’AEFE lors d’un prochain passage des responsables à Paris.

L’après-midi, visite du nouveau parlement écossais qui est une réussite architecturale et au Consul général d’Allemagne doyen du corps diplomatique, Ingo H. Radcke, francophile et francophone avec qui nous parlons entre autres de politique consulaire.

Le soir je rencontre plusieurs représentants de la communauté française des affaires (en particulier « the franco-scottish business club » dirigé par Deidre Nicholls ; http://www.franco-scottishbc.co.uk/) et des associations, lors d’un dîner au Consulat. C’est une occasion pour découvrir l’importance des liens entre l’Écosse et la France (« the auld alliance »).

Le 17 octobre, nous rencontrons, Anne Colette Lequet et moi, Stéphane Thuillier, directeur de l’hôtel Campanile de Glasgow. Nous nous rendons au centre de recherche biomédicale de l’Université de Glasgow où nous sommes accueillis par le professeur Christian Doerig qui y dirige – fait unique – une unité de recherche de l’INSERM intégrée dans le département universitaire dirigée par le professeur Barrie. L’unité travaille sur le paludisme et recherche les moyens d’empêcher la reproduction des cellules porteuses du mal en agissant sur plusieurs gènes. L’unité est financée essentiellement par le Wellcome Trust (fondation privée), par la mise à disposition de postes INSERM et par des projets européens de recherche. Elle comprend une dizaine de chercheurs, post doctorants et doctorants français et anglais. C’est une expérience originale dans la pratique de la recherche en France et qui mérite d’être suivie de près.

Nous nous rendons ensuite à l’Alliance française qui est logée par le Goethe Institut (3 Park Circus, Glasgow G3 6AX, http://www.afglasgow.org.uk/). Le professeur Campbell, président du Conseil d’administration, nous explique son fonctionnement et l’intérêt qu’il y a à rapprocher les bibliothèques, les inscriptions et, en général, les activités des deux instituts.

Une nouvelle association est en création : « Glasgow–accueil », dirigée par Caroline Doerig et Véronique Bretaudeaux qui permettra d’offrir une structure et des conseils aux nouveaux arrivants (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).

Assia Meknache (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) anime le club Picoti (Hillhead parish, Church Hall, Observatory Road, Glasgow) qui permet aux petits enfants (jusqu’à 5 ans) de jouer et de participer à des animations en français, une matinée par semaine.
Jacqueline MacNeill préside la Franco Scottish Society qui depuis 1895 offre un lieu de débats et de conversation en langue française présent dans une dizaine de villes.
L’association des parents francophones à l’Alliance française a créé (président : Gregory Dudziak), en partenariat avec l’Alliance, des animations et des cours en français pour les enfants entre 5 et 12 ans (une heure et demi le samedi matin). Ils sont financés par un programme FLAM (qui va se terminer), la ville de Glasgow et les parents (15£ par trimestre).

Le soir nous sommes invités à la mairie de Glasgow par Liz Cameron, la Lord Provost (maire) avec une délégation de l’Association des Ports du monde et des représentants du département de l’Ille et Vilaine Jean Hamon, président de ID 35, Loïc Frémont, directeur du réseau « si tous les ports du monde ») : dîner très chaleureux et francophile. Mme Cameron doit bientôt se rendre en France pour le jumelage de sa ville avec Marseille et je profite de cette occasion pour l’inviter au Sénat.