J’ai rencontré le 9 octobre, avec Alain Fontaine, les responsables du syndicat SGEN-CFDT de l’étranger : Pascale Canova, secrétaire générale, et Daniel Moreau, secrétaire national.
Ils nous ont expliqué leur projet de remise à plat des statuts des personnels enseignants et non enseignants en vue de la création d’un statut unique. Ce statut couvrirait les expatriés et les résidents (réels et « faux résidents »).
La question de la titularisation des recrutés locaux après 6 ans d’ancienneté reste entière, puisqu’ils ne sont connus que des seuls établissements qui les emploient, et que la loi Dutreil ne s’applique pas aux établissements de l’AEFE.
Le Sgen-Cfdt attire par ailleurs notre attention sur les conditions déplorables du retour des Volontaires internationaux qui n’ont accès ni au RMI (à la discrétion du conseil général) ni aux ASSEDIC ni même aux prestations de l’ANPE.
Le syndicat critique aussi les Centres d’Etudes en France qui sont mis en place dans certains pays (curieusement ceux où l’on veut contrôler davantage le flux migratoire), et qui ont surtout l’effet de filtre à l’immigration. J’indique que je partage en partie ces critiques, même si les CEF ont le mérite de mieux guider le choix des étudiants étrangers et de s’assurer qu’ils ont les informations nécessaires.