Bienvenue sur ce site Archive

Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Le 28 février, j’avais écrit à Valérie Pécresse (voir ma lettre ici), considérant que la circulaire du 13 janvier 2012 relative à la déductibilité des charges supportées par les non-résidents fiscaux percevant majoritairement ou exclusivement des revenus de source française ne répond pas pleinement aux attentes de nombreux Français établis dans les États non-européens.

Sa réponse (ci-dessous) me donne l’impression que ce gouvernement nous mène une nouvelle fois en bateau, puisqu’il n’applique pas une promesse maintes fois réitérée depuis décembre 2010. Seuls ceux qui résident dans un pays de l’Union européenne peuvent maintenant déduire leurs charges (en particulier les prestations compensatoires à un ex conjoint). Le problème est bien plus grave pour ceux qui sont en dehors de l’Union, souvent avec des revenus modestes. Je continuerai donc à demander que soit publiée une instruction fiscale applicable aux résidents hors de l’Union. (Voir sur ce sujet ma question orale posée en séance le 14 juin 2011.)


 

LA MINISTRE,
PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

Paris, le 27 MARS 2012

Monsieur le Sénateur,

Vous avez bien voulu appeler mon attention sur vos préoccupations concernant la non-déductibilité, du revenu imposable, de certaines charges versées par des personnes fiscalement non résidentes en France.

J’ai pris bonne note de votre correspondance qui fera l’objet d’un examen attentif de la part de la direction de la législation fiscale. Je ne manquerai pas de vous communiquer ses conclusions dans les meilleurs délais.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Sénateur, l’expression de ma meilleure considération.

Valérie PECRESSE