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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Le 11 octobre, à l’occasion de l’examen du volet « recettes » du projet de loi de finances pour 2018, la commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté un amendement prévoyant un relèvement du plafond d’exonération des plus-values immobilières réalisées par les non-résidents lors de la cession d’un logement situé en France (250.000 euros au lieu de 150.000 euros).

Présenté par 314 députés du groupe La République en Marche - dont 8 députés des Français établis hors de France -, cet amendement vise à compenser le fait que les non-résidents - contrairement aux résidents - ne pourront pas déduire de leur revenu imposable le supplément de contribution sociale généralisée (CSG) résultant de l’augmentation de son taux (9,9% au lieu de 8,2%). Il a reçu un avis favorable du rapporteur général, Joël Giraud. Je m’en réjouis.

Prévue par l’article 7 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, la hausse de la CSG vise à financer la suppression des cotisations salariales d’assurance maladie (0,75%) et chômage (2,40%).

L’amendement de mes collègues de l’Assemblée nationale doit encore franchir l’étape de la séance publique, qui est prévue du 17 au 23 octobre.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Rappel

En application de l’article 244 bis A du code général des impôts (CGI), les plus-values immobilières de source française réalisées par les non-résidents sont imposées au taux proportionnel de 19%, et cela quel que soit le lieu de résidence des contribuables. Elles sont également soumises aux prélèvements sociaux (15,5%).

Un dispositif d’exonération de ces plus-values est prévu à l’article 150 U du CGI. Assoupli en 2013, il s’applique dans la limite d’une résidence par contribuable et de 150.000 euros de plus-value nette imposable. Pour pouvoir en bénéficier, le cédant doit avoir été fiscalement domicilié en France de manière continue pendant au moins deux ans à un moment quelconque antérieurement à la cession. De plus, la cession doit intervenir au plus tard le 31 décembre de la cinquième année suivant celle du départ à l’étranger (cette condition de délai ne s’applique pas lorsque le cédant a la libre disposition du bien).

En sus de cette exonération spécifique, les non-résidents peuvent bénéficier :

  • des mesures exceptionnelles de réduction de l’assiette imposable des plus-values immobilières applicables aux résidents ;
  • d’exonérations applicables aux résidents, dont l’abattement pour durée de détention (l’exonération totale des plus-values immobilières au titre de l’impôt sur le revenu est acquise à l’issue d’un délai de détention de 22 ans; l’exonération totale au titre des prélèvements sociaux est, elle, acquise à l’issue d’un délai de détention de 30 ans).