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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Je me réjouis d’apprendre que M. Arman Kamis, qui avait été kidnappé le 21 novembre dans la province de Tamatave à Madagascar, a été libéré hier soir par une opération musclée des gendarmes malgaches.

Comme me l’indique notre ambassadeur de France, Mme Véronique VOULAND ANEINI, dans un message, « C’est la première fois que ce type d’opération se produit et c’est un excellent signe de la détermination des autorités politiques. »

Plus d’informations ci-dessous dans l’article de L’Express de Madagascar.

Libération d’otage – Arman Kamis libéré sur intervention militaire

L'Express de Madagascar, 27 novembre 2018

La gendarmerie a libéré Arman Kamis, le directeur de Trans Fy, hier à 15h 30 à Tsarakofafa Toamasina II et a capturé, vivant, un ravisseur avec un kalachnikov.

Coup de filet spectaculaire. Ce sont des larmes de joie qui coulent chez la famille d’Arman Kamis, directeur de Trans Fy Express, libéré des mains de ses ravisseurs, hier à 15h 30, à Tsarakofafa, district de Toamasina II. Il a pu retrouver les siens grâce à une véritable opération militaire dirigée par le commandant de groupement. « Trente gendarmes ont été déployés sur place pour délivrer cet otage », a signalé une source proche de l’enquête. Un coup fructueux, un ravisseur a été pris dans les mailles de leur filet avec son fusil d’assaut kalachnikov, ainsi que quatre chargeurs. Il a directement été placé en garde-à-vue et sera soumis au feu roulant des questions des enquêteurs de la gendarmerie dès ce jour.

Hier, Arman en est exactement à son sixième jour de séquestration. Des anciens otages ont tous été relâchés au bout d’une semaine de captivité sur versement d’une forte rançon. Ce directeur de la société de transport Trans Fy a été détenu dans une maison abandonnée, au bord de la route. « Chaque jour, il est torturé par ses ravisseurs. La preuve est qu’il est complètement déprimé et épuisé lors de sa récupération. Des contusions laissées par les bastonnades ont été relevées sur son corps », a précisé le même interlocuteur qui a requis l’anonymat pour les besoins de l’enquête.

Proches de la maison indiquée dans les renseignements recueillis à l’avance, les gendarmes s’apprêtaient alors à une véritable chasse à l’homme. Deux des kidnappeurs auraient pourtant pressenti leur arrivée et sont immédiatement sortis. C’est là qu’ils ont tiré sur eux. Feu vert donné, des tirs en rafale ont retenti sur les lieux, faisant fuir ces deux brigands. Leur co-auteur attendant à l’intérieur avec l’otage a été maîtrisé et dépossédé de son arme chargée.

Mis en fourrière

Cette escouade de kidnappeurs a fait usage d’un 4×4 de marque Ford et d’un scooter qui ont été immobilisés par les gendarmes lors du guet-apens. « Les deux fuyards ont profité de l’incident provoqué par les fusils d’assaut des gendarmes pour prendre le large dans les labyrinthes du quartier. Leur recherche et le ratissage sont en cours », a confié un officier supérieur. Les véhicules se trouvent actuellement en fourrière à la gendarmerie de Toamasina.

« C’est incroyable. Dieu merci et merci à la gendarmerie. Nous avons collaboré avec eux dès l’enlèvement de notre très cher, le mercredi 21 novembre. Arman souffre de diabète et a été privé de ses médicaments lors de sa détention. Il devrait pourtant les reprendre pendant dix jours successifs », a relaté un membre de la famille d’Arman joyeux.

Et d’ajouter, « les ravisseurs sont déjà entrés en contact avec nous pour demander une rançon, mais l’intervention de la gendarmerie est tombée pile. Aucune somme n’a été versée ». Des démarches stratégiques et fructueuses marquant l’histoire des enlèvements contre rançon mis en échec.

 

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