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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Ce soir ce sera l’arrivée, en nocturne sur les Champs Elysées. Une première.

Froome Valverde QuintanaCette année est un grand cru : de très belles étapes de contre la montre et de montagne avec des vainqueurs nouveaux, un profond renouvellement. Non seulement le maillot jaune et vainqueur certain, Chris Froome, mais aussi Nairo Quintana, le jeune Colombien, et Alejandro Valverde, alors que d’autres s’éloignent : Andy Schleck, Alberto Contador, Kadel Evans, ...

Cette course reste le plus beau et le plus grand spectacle existant au monde : un million de spectateurs le long de la route dans l’étape du Grand-Bornand, 25 à 30 millions physiquement présents pendant les 3 semaines (et je ne mentionne pas les téléspectateurs). Et chacun de ces spectateurs peut toucher ses coureurs, leur tendre un bidon, leur donner une poussette : le lien réel existe.

Et puis c’est une tragédie quand un coureur tombe et doit abandonner comme Jean-Christophe Péraud. Nous compatissons comme s’il était de notre famille. C’est un éblouissement quand Chris Froome, arrivé à 3 km du sommet, démarre comme s’il était dans un contre la montre, laissant sur place des coureurs comme Quintana (excusez du peu). C’est la fête avant le départ, à l’arrivée (on a même ressorti Nicoletta). Il y a de l’argent en jeu, mais rien comparé aux footballeurs.

Ces cyclistes sont des hommes comme nous, ils souffrent dans les montées, dans le sprint. Ils gagnent plus qu’honnêtement leur argent.

C’est aussi la reconnaissance sociale : pensez, ce petit Quintana (58 kg), gosse de la pauvreté à Bogota, condamné à mourir par une maladie inconnue, acclamé par des milliers de personnes au sommet du Semnoz : il ne le croyait pas lui-même !

Alors on nous parle du dopage. Celui-ci est réel : comment rouler trois semaines à 50 Km/h de moyenne, grimper le Galibier, le Mont Ventoux comme s’il s’agissait de vulgaires collines.

Le public, nous, le demandons : ce sont des acteurs d’une formidable pièce de théâtre et pour nous satisfaire, ils doivent en prendre tous les moyens. Voilà la réalité et personne ne se satisfera d’un Tour accompli à 25 km/h de moyenne !