Bienvenue sur ce site Archive

Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Les États membres l’ont accepté : la Commission européenne dispose désormais de deux mandats de négociations avec les États-Unis.

Il s’agit de remédier à la crise diplomatique et industrielle recouvrant la menace de l’augmentation des droits de douanes notamment sur l’industrie automobile européenne (crainte allemande), et sur Airbus (suite à la condamnation par l’OMC des États-Unis et de l’UE relative aux aides d’États respectivement données à Boeing et Airbus). Les États-Unis menaçaient d’imposer des droits de douanes sur 11 milliards de produits européens. Ainsi, les négociations se sont imposées pour contrer ce que certains qualifient de guerre industrielle.

Le projet n’a pas reçu l’unanimité parmi les membres ; la Belgique s’est abstenue tandis que la France a affirmé une opposition fervente. Pour le président Emmanuel Macron, il n’est pas question de s’entendre avec un pays qui a quitté volontairement les Accords de Paris et qui ne respecte pas les valeurs environnementales européennes. Mais cela n’aura pas suffit puisqu’une simple majorité qualifiée était requise. L’eurodéputé Franck Proust partage cette opinion. Selon lui, c’est une erreur stratégique qui pousse l’Europe à négocier sous pression alors qu’elle représente la première puissance commerciale au monde. Leur espoir se cristallise dans une opposition potentielle au Parlement européen à la suite des élections.

Le contenu des négociations serait pourtant restreint. Il ne devrait viser que les tarifs industriels en excluant les services, l’accès aux marchés publics, la protection des investissements et surtout l’agriculture pour laquelle les disparités seraient trop sensibles à traiter. Bien que, les États-Unis espèrent encore une ouverture sur ce dernier domaine. Les composants de l’accord sont-ils bien clairs pour les deux parties ? Il s’agirait aussi de permettre aux organismes d’évaluation de normes de reconnaître la conformité du produit pour faciliter les échanges. En tout cas la France a bien imposé sa marque dans la définition du mandat.

Ainsi, l’Union Européenne se positionne comme une puissance forte qui ose aller de l’avant en négociant avec le géant américain. Si ces accords aboutissent, cela permettrait une augmentation des échanges transatlantiques de 10% d’ici 2033, soit un gain de 53 milliards d’euros.