Bienvenue sur ce site Archive

Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Cette dernière semaine a bouleversé le paysage politique.

Hollande-MerkelEn France d’abord avec la désunion affichée de la droite et des Républicains ne sachant pas quelle ligne politique adopter. Fermeté et soutien à Angela Merkel, critique de la position de François Hollande et de la recherche d’un accord avec la Grèce, Grexit ou pas… Les conseils ridicules de Nicolas Sarkozy, son changement brutal de pied mercredi, l’incertitude d’Alain Juppé, tout cela a déconsidéré l’ex UMP et permit au Président de la République se s’affirmer comme le défenseur de l’euro et de l’Europe, soutenu par les institutions européennes (Commission, BCE, Parlement européen) et, il faut le souligner, par un engagement très ferme des États-Unis.

L’Allemagne qui a finalement fait le bon choix va payer ses hésitations et la division Schäuble -Merkel. De manière injuste sans doute puisqu’elle a nourri ainsi l’anti-germanisme dont on découvre qu’il est toujours présent, non seulement chez des trublions comme Mélenchon et l’extrême droite mais aussi dans l’opinion publique européenne. Le bouc émissaire n’est jamais loin. Le vote au Bundestag a pourtant été massivement favorable à l’accord avec la Grèce, mais il faudra du temps pour que l’Allemagne retrouve sa position de leader de l’Union.

L’Italie de Matteo Renzi s’est aussi fourvoyée dans une attitude critique vis-à-vis de l’Allemagne et a marqué un certain dépit de ne pas être aux avant-postes avec la France.

La Grande Bretagne, absente comme toujours, ne compte plus guère.

La France est donc en situation de jouer un rôle central sur le plan européen, n’en déplaise aux négationnistes et adeptes du french bashing. Vis-à-vis de la Grèce, en l’aidant à adapter les clauses les plus irréalistes de l’accord (réformer un code de procédure civile en quelques semaines, modifier la fiscalité en quelques jours n’est pas raisonnable) mais aussi à négocier un allégement important de sa dette (passer à 30 ans, abandon de 30%).

Sur la plan européen ensuite, en profitant de l’occasion pour structurer le gouvernement de la zone euro en créant une direction politique, un contrôle parlementaire et en mettant en place un Trésor commun et un Fonds monétaire européen. Profitons-en !