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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

En conservant sa place de première destination européenne des investissements directs étrangers (IDE), la France confirme une fois de plus son attractivité en 2020, selon le baromètre annuel du cabinet d’audit et de conseil Ernst & Young (surnommé EY, qui fait partie des « Big Four »), avec 985 décisions d’investissements et 30 000 emplois créés (1ère dans les deux cas !).

Le Royaume-Uni talonne la France avec 975 décisions d’investissement. L’Allemagne est 3ème. EY a, dans le cadre de ce baromètre, interrogé 200 dirigeants de groupes étrangers. Ceux-ci soulignent que le plan de relance français semble porter ses fruits : 44 % d’entre eux considèrent qu’il a été plus performant que celui des autres pays, tandis que 44 % considèrent qu’il a été aussi performant que les autres. Seuls 10 % considèrent qu’il a été moins performant… Lorsqu’on leur demande, ils se félicitent notamment de la baisse des impôts de production ainsi que de la réduction des impôts sur les sociétés (25 % en 2022) et des charges sociales.

Toutefois, même si elle a conservé la première place du classement européen, l’Hexagone a enregistré une baisse de 18 % des IDE par rapport à 2019. L’heure est à l’attentisme : la moyenne européenne est en baisse de 13 %. Lorsque l’on demande aux investisseurs ce qu’ils envisagent pour la France dans le futur, ils s’inquiètent d’une possible détérioration du climat social, des discussions sur la fiscalité, ainsi que des nouvelles réglementations environnementales. 41 % préviennent qu’ils risquent de diminuer ou de reporter leurs projets d’investissements en France, tandis que 42 % prévoient de les augmenter. La baisse enregistrée par la France s’explique aussi par un moindre engagement des plus gros investisseurs : le Royaume-Uni et la Chine ont diminué leurs IDE d’environ 40 % chacun, l’un à cause du Brexit, l’autre à cause d’une décision pré-covid de limiter les investissements de ses entreprises à l’international. Les investissements américains (les premiers en France) ont baissé de 18 %.

Les secteurs qui ont le plus profité des investissements cette année sont ceux de la pharmacie, de l’industrie du meuble, des utilities (énergie, eau, déchets) et des services financiers. C’est le secteur des services qui a accusé l’affaissement, mais c’est une tendance européenne : tous les efforts se sont concentrés sur les industries. Tant mieux, car Cocorico, la France est numéro un pour les projets industriels. Autre raison de bomber le torse, 40 % des projets se font au bénéfice des territoires, dans des villes de moins de 40 000 habitants.

Même si nous devons garder le cap sur les réformes, en continuant à les achever et à les mener pour garder notre place-forte, c’est un objet immense de satisfaction de savoir que la politique entreprise par Emmanuel Macron et son Gouvernement porte ses fruits en matière d’attractivité. Pour rappel, en 2015, la France n’était qu’à un peu moins de 600 décisions d’investissement, soit deux fois moins que le Royaume-Uni la même année.